Lot Essay
Le masque anthropomorphe okua est typique du peuple Idoma du sud de la région d’Ikom. Ce type de masque semble avoir été emprunté aux régions de l’aire culturelle Boki car des masques similaires furent documentés par Keith Nicklin dans un village du clan Osokom des Boki (Nicklin, K., Traditional Preservation Methods : Some African Practices Observed, Museum, vol. 35, Issue 2, 1983, pp. 123-127). Selon F. Neyt, l’okua trouva sans doute son origine dans les danses funéraires des Boki ; son utilisation se diffusa progressivement parmi les Idoma habitant la région d’Ikom jusqu'à être intégré dans leurs propres cérémonies funéraires (pour une discussion à ce sujet voir Neyt, F., The Arts of the Benue. To the Roots of Tradition, Tielt, p. 139). Ces masques à la patine noire se distinguent des autres masques funéraires Idoma peints en blanc.
François Neyt publia quatre masques similaires : III.3 (collection privée), III. 54 (collection privée), III.55 (actuellement au Metroplitan Museum of Art), et III.58 (ancienne collection R. de Montaigu). Un cinquième se trouve dans la collection Tobias et Barry Hecht (voir Eastern Nigerian Art from the Toby and Barry Hecht Collection, African Arts, vol. 35, n° 1, p. 68). Pour un autre masque très similaire voir aussi Cole, M., et Aniakor, C., Igbo arts: community and cosmos, University of California Museum,, 1984, p. 119, fig. 223.
François Neyt publia quatre masques similaires : III.3 (collection privée), III. 54 (collection privée), III.55 (actuellement au Metroplitan Museum of Art), et III.58 (ancienne collection R. de Montaigu). Un cinquième se trouve dans la collection Tobias et Barry Hecht (voir Eastern Nigerian Art from the Toby and Barry Hecht Collection, African Arts, vol. 35, n° 1, p. 68). Pour un autre masque très similaire voir aussi Cole, M., et Aniakor, C., Igbo arts: community and cosmos, University of California Museum,, 1984, p. 119, fig. 223.