MONOLITHE EJAGHAM-BAKOR, ATAL
AN EJAGHAM-BAKOR MONOLITH, ATAL
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MONOLITHE EJAGHAM-BAKOR, AKWANSHIAN EJAGHAM-BAKOR MONOLITH, AKWANSHI

CROSS RIVER, NIGÉRIA

細節
MONOLITHE EJAGHAM-BAKOR, AKWANSHI
AN EJAGHAM-BAKOR MONOLITH, AKWANSHI
CROSS RIVER, NIGÉRIA

Hauteur : 76 cm. (30 in.)
來源
Alain Dufour, Paris
Collection Liliane et Michel Durand-Dessert, Paris
出版
Durand-Dessert, L. et M., Africa. Pino Pascali, Ejagham, Paris, 2001, n° 134 et 135
Tosatto, G. et Viatte, G., L’Art au futur antérieur. Liliane et Michel Durand-Dessert, un autre regard, Grenoble, 2004, n° 29 et 29 bis
Paudrat, J.L. et al., Fragments du Vivant : sculptures africaines dans la collection Durand-Dessert, Paris, 2008, n° 17



展覽
Grenoble, Musée de Grenoble, L’Art au futur antérieur. Liliane et Michel Durand-Dessert, un autre regard, 10 juillet - 04 octobre 2004
Paris, La Monnaie de Paris, Fragments du Vivant : sculptures africaines dans la collection Durand-Dessert, 10 - 24 septembre 2008
注意事項
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拍品專文

La première mention écrite de la présence de pierres figuratives dans la région de la Moyenne Cross River, au sud-est du Nigeria, date d’un rapport colonial du tout début du XXe siècle (Partridge, C., Cross River Natives, Hutchinson, 1905). Pourtant, ce n’est qu’après l’indépendance du pays, en 1961-62, que ces sculptures monolithiques, appelées atal ou akwanshi en langues vernaculaires, feront l’objet d’une étude approfondie par l’officier britannique, Philip Allison, qui en répertoria 295 dans la vallée de la Cross River. Dans son ouvrage African Stone Sculpture, publié en 1989, il rapporte que ces pierres, de différentes tailles, sont naturellement façonnées et polies par les eaux du fleuve, et choisies selon leur forme pour être sculptées puis décorées. Isolées ou assemblées en cercle aux abords des villages, là où se déroulent les activités communautaires, elles seraient, selon les témoignages recueillis auprès des anciens, des représentations d'ancêtres lignagers ou l'emblème de sociétés secrètes. Contrairement à ce qui a pu être écrit, l’art monolithique n’est pas un phénomène propre aux sociétés européennes : il est très répandu sur le continent africain.
Le remarquable akwanshi de la collection Durand-Dessert conserve la forme phallique caractéristique de la région et l’on discerne encore nettement l’ombilic en saillie sur la partie inférieure de la sculpture. Il se distingue par la richesse des détails du visage et des parures corporelles : les yeux circulaires, les arcades sourcilières marquées, la bouche lippue montrant la langue, la longue barbe taillée en pointe, ainsi que les tatouages rituels en cercles concentriques.

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