拍品專文
Issu du mélange des cultures Yaka et Kongo, l’art Zombo impressionne par la fluidité des lignes et la finesse du modelé. Ce lot traduit plastiquement l'attention que porte l'artiste aux détails du corps humain tels que la beauté du visage, la rondeur des formes, la cambrure du dos, le soin accordé aux mains, ou encore la pliure des membres.
Cette représentation, d’un personnage féminin agenouillé, s’inscrit dans un corpus très restreint de sculptures. Selon une hypothèse récente avancée par Julien Volper, ce type de figure serait à mettre en rapport avec des rites et des croyances liées à l’accouchement des femmes comme les nkisi nkabu, et très probablement, les statuettes Yaka similaires.
« Les positions agenouillées observables sur ces pièces seraient donc liées à une iconographie de la […] parturition. […] Cette position ne vise pas à représenter une personne soumise de force, mais plutôt une femme gravide souffrant de douleurs dorsales. » (Volper, J., "L’art zombo dans la collection E. Dartevelle", Carnets de Voyages. Edmond Dartevelle, un valeureux explorateur africain, Sarran, pp. 112-114)
Sans doute la figure était autrefois chargée de magie, en témoigne le sommet de la coiffure perforé, qui correspond tout à fait au reste des figures connues de ce type.
Cf. pour trois figures similaires dans la collection du Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren voir Volper, J., ibid., pp. 112 et 114 (inv. n° MRAC : EO.1979.1.246, EO.1979.1.247 et EO.1979.1.248). Pour une statue similaire, voir Herreman, F., Resonance from the Past: African Sculpture from the New Orleans Museum of Art, New York, 2005, p. 118, n° 82.
Cette représentation, d’un personnage féminin agenouillé, s’inscrit dans un corpus très restreint de sculptures. Selon une hypothèse récente avancée par Julien Volper, ce type de figure serait à mettre en rapport avec des rites et des croyances liées à l’accouchement des femmes comme les nkisi nkabu, et très probablement, les statuettes Yaka similaires.
« Les positions agenouillées observables sur ces pièces seraient donc liées à une iconographie de la […] parturition. […] Cette position ne vise pas à représenter une personne soumise de force, mais plutôt une femme gravide souffrant de douleurs dorsales. » (Volper, J., "L’art zombo dans la collection E. Dartevelle", Carnets de Voyages. Edmond Dartevelle, un valeureux explorateur africain, Sarran, pp. 112-114)
Sans doute la figure était autrefois chargée de magie, en témoigne le sommet de la coiffure perforé, qui correspond tout à fait au reste des figures connues de ce type.
Cf. pour trois figures similaires dans la collection du Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren voir Volper, J., ibid., pp. 112 et 114 (inv. n° MRAC : EO.1979.1.246, EO.1979.1.247 et EO.1979.1.248). Pour une statue similaire, voir Herreman, F., Resonance from the Past: African Sculpture from the New Orleans Museum of Art, New York, 2005, p. 118, n° 82.