IMPORTANTE GARNITURE EN PORCELAINE DE LA FAMILLE ROSE
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COMMODE ITALIENNE

DANS LE GOUT DE PIETRO MASSA, TURIN, XXE SIECLE

細節
COMMODE ITALIENNE
DANS LE GOUT DE PIETRO MASSA, TURIN, XXE SIECLE
En vernis européen polychrome partiellement doré sur fond vert, ornementation de bronze, le dessus de marbre brèche d'Alep restauré, la façade légèrement galbée à décor sinisant de personnages inscrits dans un paysage montagneux arboré animés de pagodes et de paons ouvrant par deux tiroirs sans traverse, les côtés ornés de branchages fleuris, les pieds cambrés terminés par des sabots
H. : 96 cm. (37 ¾ in.) ; L.: 126 cm. (49 ½ in.); P.: 61 cm. (24 in.)
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AN ITALIAN BRONZE-MOUNTED PARCEL-GILT, POLYCHROME AND GREEN-JAPANNED COMMODE, IN THE MANNER OF PIETRO MASSA, TURIN, 20TH CENTURY

拍品專文

Cette commode élégante par ses lignes et son soigneux décor en vernis à l'imitation de la laque de Chine ne peut qu'évoquer le travail de Pietro Massa ayant exercé ses talents d'ornemaniste spécialisé dans la chinoiserie au second quart du XVIIIe siècle.

Le goût pour les chinoiseries en Europe s'explique par l'expansion du commerce avec l'Extrême-Orient aux XVIe et XVIIe siècles.
Le Piémont - région particulièrement prospère grâce aux ducs de Savoie entreprenant de vases programmes de construction dans et autour de la capitale, Turin - suit cette tendance stylistique. Ainsi, le goût des chinoiseries est particulièrement en vogue à Turin à partir des années 1730.

Pietro Massa, l'un des principaux ornemanistes turinois, spécialisé dans l'art de la décoration en vernis à l'imitation de la laque de Chine, aurait commencé a livrer des décors en chinoiseries à partir de 1721. Sous la direction de Filippo Juvarra, architecte de la cour de la maison royale de Savoie, Massa participe à la décoration du cabinet chinois, la Stanza delle lacche, du palais royal de Turin. Une soixantaine de panneaux de laque de Chine importés, acquis par Juvarra en 1732, devaient être placés dans une boiserie décorée de motifs chinois. Plus de vingt intérieurs décorés à la chinoise ont survécu parmi les palais et villas de Turin et ses environs (voir L. Caterina, C. Mossetti, Villa della Regina: Il riflesso dell'Oriente nel Piemonte del Settecento, Turin, 2005).

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