Lot Essay
Neveu de Carlos de Beistegui, le donateur célèbre du Musée du Louvre, Charles de Beistegui (1895-1970) est resté dans toutes les mémoires comme le créateur génial de décors époustouflants. S’entourant des meilleurs décorateurs et d’œuvres sensationnelles, il fit revivre avec originalité le faste des siècles passés.
Quatre demeures ont marqué sa vie, quatre grands décors somptueux et composites dont il fût le principal ordonnateur. Précurseur, et séduit par le modernisme de Le Corbusier, il lui confie dès 1929 la décoration moderniste de son appartement des Champs-Elysées. Le palais Labia à Venise et le château de Groussay servirent ensuite d’écrin et de théâtre à ses collections.
Conservant bien entendu une résidence parisienne, il quitte l’appartement moderne de l’Avenue des Champs-Elysées pour s’installer dans un hôtel particulier rue Constantine, sur l’esplanade des Invalides. Il hérite de ses parents cet édifice racheté à la princesse de Talleyrand et de Sagan qu’il transformera en une ode aux arts français.
L’aquarelle de Serebriakoff illustrée sur cette page donne un aperçu de la majesté de l’endroit. Nous y distinguons nos bibliothèques, servant d’écrins à de précieuses reliures et surmontés de trophées d’armes. Démarche caractéristique de son goût et de son souci des détails, Carlos de Beistegui reprit le dessin de ces armoires pour les portes de la pièce.
Quatre demeures ont marqué sa vie, quatre grands décors somptueux et composites dont il fût le principal ordonnateur. Précurseur, et séduit par le modernisme de Le Corbusier, il lui confie dès 1929 la décoration moderniste de son appartement des Champs-Elysées. Le palais Labia à Venise et le château de Groussay servirent ensuite d’écrin et de théâtre à ses collections.
Conservant bien entendu une résidence parisienne, il quitte l’appartement moderne de l’Avenue des Champs-Elysées pour s’installer dans un hôtel particulier rue Constantine, sur l’esplanade des Invalides. Il hérite de ses parents cet édifice racheté à la princesse de Talleyrand et de Sagan qu’il transformera en une ode aux arts français.
L’aquarelle de Serebriakoff illustrée sur cette page donne un aperçu de la majesté de l’endroit. Nous y distinguons nos bibliothèques, servant d’écrins à de précieuses reliures et surmontés de trophées d’armes. Démarche caractéristique de son goût et de son souci des détails, Carlos de Beistegui reprit le dessin de ces armoires pour les portes de la pièce.