Lot Essay
Longtemps donnée à Charles de la Fosse, cette belle composition a été rendue à Jean-François de Troy par Pierre Rosenberg, sur la base d’une photographie, attribution confirmée par l’expert de l’artiste, Christophe Leribault, dans sa monographie de 2002, alors que le tableau n’avait pas encore réapparu.
Le sujet, bien connu, est tiré du chant XI du Roland furieux de l’Arioste (1532). Médor est un chevalier sarrasin, qui, par amour pour Angélique, grave leurs deux noms sur l’écorce d’un arbre. Ce geste sera à l’origine de la folie de Roland lui aussi éprit d’Angélique, et perdant la raison par jalousie.
Dans une gamme colorée chaude et vibrante, correspondant au goût de l’époque marquée par un retour aux coloris rubéniens et vénitiens, Jean-François de Troy présente la scène en une idylle bucolique et sensuelle.
Le sujet, bien connu, est tiré du chant XI du Roland furieux de l’Arioste (1532). Médor est un chevalier sarrasin, qui, par amour pour Angélique, grave leurs deux noms sur l’écorce d’un arbre. Ce geste sera à l’origine de la folie de Roland lui aussi éprit d’Angélique, et perdant la raison par jalousie.
Dans une gamme colorée chaude et vibrante, correspondant au goût de l’époque marquée par un retour aux coloris rubéniens et vénitiens, Jean-François de Troy présente la scène en une idylle bucolique et sensuelle.