PENDULE AU LION D'EPOQUE LOUIS XVI
PENDULE AU LION D'EPOQUE LOUIS XVI

SIGNATURE DE MASSON, D'APRES UN DESSIN DE FRANCOIS VION, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE

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PENDULE AU LION D'EPOQUE LOUIS XVI
SIGNATURE DE MASSON, D'APRES UN DESSIN DE FRANCOIS VION, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE
En bronze ciselé et doré, le cadran émaillé signé MASSON / A PARIS inscrit dans une caisse surmontée d'un pot à feu orné de guirlandes, le tout reposant sur le dos d'un lion enjambant un trophée martial, le contre-socle à ressauts appliqué de branchages de chêne et présentant en façade un profil en médaillon de Louis XVI et à l'arrière avec le blason de Lunéville d'or à une bande d'azur chargée de trois croissants d'argent, le mouvement signé Masson AParis
H.: 40,5 cm. (16 in.) ; L.: 27 cm. (10 ½ in.) ; P.: 15 cm. (6 in.)
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A LOUIS XVI ORMOLU MANTLE-CLOCK SIGNED BY MASSON, AFTER A DESIGN BY FRANCOIS VION, LAST QUARTER 18TH CENTURY

Lot Essay

Cette superbe pendule en bronze finement ciselé et doré reprend le schéma tant apprécié de nombreuses pendules du règne de Louis XV : un animal exotique, rhinocéros, éléphant ou taureau porte sur son dos le cadran indiquant les heures.
Ici c’est un lion qu’on voit se tenir sur la terrasse rectangulaire striée de losanges. Une figure déjà utilisée par Jean-Joseph de Saint-Germain, vers 1755, pour une pendule ayant ensuite appartenu à l’ancienne collection Jacques Doucet. Le roi des animaux, traité avec le même souci naturaliste, la patte légèrement levée n’est plus cependant un animal de ménagerie. Symbole de pouvoir, il protège de sa patte l’orbe étoilée, symbole du monde sur lequel il règne. Cette sphère est d’ailleurs empruntée à un autre modèle de Saint-Germain : la pendule Uranie. A cette évocation symbolique d’une puissance régnante fait écho le portrait en médaillon du roi Louis XVI présent sur la base.
Avec Jean-Joseph de Saint-Germain, François Vion adapta lui aussi cette formule de la pendule au lion au goût néoclassique (H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Munich, vol. 1, 1986, p. 193, fig. 3.11.4). L’adjonction d’un répertoire ornemental adéquat : guirlandes, tores de lauriers et pot-a-feu témoigne de cette évolution.
Notre modèle est donné à Jean-Joseph de Saint-Germain par Jean-Dominique Augarde. Selon lui, il sera racheté par Jean Goyer lors de la dispersion de l’atelier. Il figure à l’inventaire de 1789 décrit comme « Une pendule à vase porté sur un lion avec socle en médaillon et guirlande » (ill. in Connaissance des arts, Jean-Joseph de Saint-Germain bronzier, décembre 1996, p77.).

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