拍品专文
Une pendule identique provenant du Ministère de l'Intérieur figure à l'inventaire général du Mobilier national (inv. GML 11036). Elle fait certainement partie avec notre pendule d'une commande délivrée au titre des "dépenses personelles du Roi" dont les Archives Nationales conservent une trace écrite en date du 24 décembre 1838 (A.N.: O 1728, mémoire). Le document fait état d'un paiement fait à "Jean, fabricant de bronze, n°291, rue et carré Saint-Martin Paris pour prix d'exécution d'une pendule représentant S.M. saignant le courrier Werner et destinée à S.M. la duchesse d'Orléans."
Cette monumentale pendule met en scène le Roi Louis-Philippe et le duc d'Orléans et illustre un évènement largement relayé dans la presse de l'époque (Le Charivari, 29 octobre 1933). Le roi s'était en effet illustré en sauvant la vie d'un courrier tombé de son cheval pour écouter ses ordres. L'anecdote devient vite une allégorie de la bonté du roi pour son peuple et l'image fut utilisée à des fins politiques, contribuant à donner une image plus humaine de la nouvelle monarchie française.
Elle fit l'objet de plusieurs représentations, en gravure grâce à Marin-Lavigne et en peinture par Casimir-Victor de Balthazar, dans un tableau déposé aujourd'hui au Val-de-Grâce.
Quant au bronzier Jean qui signe cette pendule aux complications sophistiquées, il livra aux Tuileries plusieurs autres bronzes mettant en scène la famille royale (A.N.: O 1638, mémoire du 7 avril 1836)
Cette monumentale pendule met en scène le Roi Louis-Philippe et le duc d'Orléans et illustre un évènement largement relayé dans la presse de l'époque (Le Charivari, 29 octobre 1933). Le roi s'était en effet illustré en sauvant la vie d'un courrier tombé de son cheval pour écouter ses ordres. L'anecdote devient vite une allégorie de la bonté du roi pour son peuple et l'image fut utilisée à des fins politiques, contribuant à donner une image plus humaine de la nouvelle monarchie française.
Elle fit l'objet de plusieurs représentations, en gravure grâce à Marin-Lavigne et en peinture par Casimir-Victor de Balthazar, dans un tableau déposé aujourd'hui au Val-de-Grâce.
Quant au bronzier Jean qui signe cette pendule aux complications sophistiquées, il livra aux Tuileries plusieurs autres bronzes mettant en scène la famille royale (A.N.: O 1638, mémoire du 7 avril 1836)