PAIRE DE VASES
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PAIRE DE VASES

LES MONTURES ATTRIBUE A FERDINAND BARBEDIENNE OU MAISON MARNYHAC, LE DESSIN ATTRIBUE A EDOUARD LIEVRE (1828-1886), SECONDE MOITIE DU XIXEME SIECLE

细节
PAIRE DE VASES
LES MONTURES ATTRIBUE A FERDINAND BARBEDIENNE OU MAISON MARNYHAC, LE DESSIN ATTRIBUE A EDOUARD LIEVRE (1828-1886), SECONDE MOITIE DU XIXEME SIECLE
En émail cloisonné de Chine, et ornementation de bronze ciselé et doré, à décor sur les panses de vases fleuris et de dragons sur fond bleu, les anses en dragon, reposant sur quatre pieds en tête d'éléphant, présentés sur des socles en bois noirci
Vase: H.: 94 cm. (37 in.) ; L.: 43 cm. (17 in.)
出版
'Édouard Lièvre', Connaissance des Arts, N° 228, Paris, 2004.
P. Thiébaut, ‘Contribution à une histoire du mobilier japonisant: Les Créations de l´Escalier de Cristal’, Revue de l’art, 1989, N° 85, pp. 76-83.
R. Rodriguez, Optima Propagare Edouard Lièvre. Créateur de meubles & objets d´art, Paris, 2004.
注意事项
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds) This item will be transferred to an offsite warehouse after the sale. Please refer to department for information about storage charges and collection details.
更多详情
A PAIR OF FRENCH ORMOLU-MOUNTED CHINESE CLOISONNE ENAMEL VASES, THE MOUNTS ATTRIBUTED TO MAISON MARNYHAC OR FERDINAND BARBEDIENNE, THE DESIGN ATTRIBUTED TO EDOUARD LIEVRE (1828-1886), SECOND HALF 19TH CENTURY

拍品专文

La conception du support en bronze doré du présent lot peut être attribuée à Édouard Lièvre († 1886) en raison des dragons en serpentine distinctifs formant les anses ainsi que des pieds en forme de tête d’éléphant élaborée. Un tel niveau de détail se retrouve dans l’enroulement des colonnes du Cabinet Japonais, la plus célèbre œuvre de Lièvre dans le style néo-japonisant, créée par le designer pour le célèbre directeur de la manufacture de céramiques de Bordeaux, Albert Vieillard, désormais conservée au Musée d’Orsay (inv. OAO555). Des dragons patinés en bronze comparables se trouvent sur les bords d’une jardinière érigée par l’artiste, exposée à présent au Musée des Arts Décoratifs (inv. 2004.187.1), tandis qu’une paire de variantes de dragons en bronze doré décorent un support d’aquarium (Collection privée, cf. Connaissance des Arts, n° 228, « Édouard Lièvre », Paris, 2004, p. 31). Une autre marque distinctive de ce grand designer, qui ne signait que rarement ses œuvres, se trouve dans les têtes d’éléphant ornées de pierres précieuses ; il s’agit d’un motif récurrent dans l’œuvre de Lièvre, comme le montre la superbe garniture de cheminée réalisée à la même date et signée par Barbedienne (op.cit., p. 26), ainsi que le support d’un vaste vase « persan » (op.cit., p. 6 et 26).
Dans la tradition des marchands-merciers, Lièvre concevait des œuvres pour des clients privés importants ainsi que pour les fabricants de meubles et d’objets de luxe, et mêlait souvent à ses créations des émaux chinois et des laques japonaises. Parmi ces clients privés se trouvent non seulement Vieillard, mais aussi l’actrice Sarah Bernhardt (pour laquelle il créa un monumental miroir chevalet), la courtisane Louise-Émilie Valtesse de la Bigne (pour laquelle il conçut un lit impressionnant, conservé à présent au Musée des Arts Décoratifs, inv. DO 1981-19) et Édouard Detaille, le célèbre artiste militaire (pour lequel Lièvre fournit une console d’apparat).
Presque aussi impressionnants que sa liste de clients, Lièvre avait noué des partenariats avec des artisans très en vue à Paris, dont le talent donnait vie aux conceptions innovantes de Lièvre. Parmi ces artisans se trouvent l’ébéniste Paul Sormani, l’orfèvre travaillant l’argent Christofle, les marchands merciers tels qu’Escalier de Cristal, ainsi que les célèbres bronziers français tels que Ferdinand Barbedienne et la Maison Marnyhac, dont l’habileté technique inégalée est à l’origine de l’attribution du présent lot. Y ressemble étroitement un cabinet produit par la Maison Marnyhac autour de 1890, comportant des panneaux chinois cloisonnés avec des motifs de nature morte « antiques et centenaires » quasiment identiques à ceux du présent lot, et soutenu de manière similaire par des pieds en forme de têtes d’éléphants ornées de pierres précieuses (vendu aux enchères en 2012 et illustré dans C. Payne, Paris Furniture: The Luxury Market of the 19th Century, 2018, p. 78).





The design for the ormolu mounts on the present lot may be attributed to Edouard Lièvre (d.1886) based upon the distinctive serpentine dragons forming the handles and the elaborately decorated elephant-head feet. Similar highly detailed may be found winding the columns of the Cabinet Japonais, Lièvre’s most celebrated piece in the neo-Japanese suite the designer created for the renowned director of Bordeaux's ceramics manufactory Albert Vieillard, now in the Musée d'Orsay (inv. OAO555). Comparable patinated bronze dragons can be seen flanking a jardinière stand by the artist, now in the Musée des Arts Décoratifs (inv. 2004.187.1), and a pair of gilt-bronze variant models of dragons decorating an aquarium stand (Private Collection, see Connaissance des Arts, No. 228, 'Edouard Lièvre', Paris, 2004, p. 31). Another identifiable marker of the great designer, who rarely signed his work, are the bejewelled têtes d’éléphants are a similarly recurring motif in Lièvre’s oeuvre, as seen on a superb garniture de cheminée of the same date and signed by Barbedienne (op.cit., p. 26), as well as supports for a large 'Persian' vase (op.cit., pp. 6 and 26).
In the tradition of marchand-merciers, Lièvre designed for important private clients and for editors of luxurious furniture and objects, often pairing his designs with Chinese enamels and Japanese lacquers. These private clients included not only Vieillard, but the actress, Sarah Bernhardt (for whom he designed a monumental cheval mirror), the courtesan Louise-Emilie Valtesse de la Bigne (for whom he designed an impressive bed, now in the Musée des Arts Décoratifs, inv. DO 1981-19), and Édouard Detaille, the famous military artist (for whom Lièvre supplied a console d'apparat).
Almost as impressive as his roster of clients were Lièvre’s partnerships with leading Parisian craftsmen, who with great skill brought Lièvre’s innovative designs to life. These artisans included ébéniste Paul Sormani, the silversmith Christofle, marchands merciers such as Escalier de Cristal, and France’s leading bronziers such as Ferdinand Barbedienne and Maison Marnyhac, whose unprecedented technical abilities are cause for attribution for the present lot. A close comparison may be made to a cabinet produced by Maison Marcyhac circa 1890, which contains Chinese cloisonné panels with ‘Hundred Antiques’ still life motifs nearly identical to the present lot and is similarly supported on bejewelled elephant-head legs (sold at auction in 2012 and illustrated in C. Payne, Paris Furniture: The Luxury Market of the 19th Century, 2018, p. 78).

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