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Details
ÉLUARD (P.). La Rose publique. Paris, Gallimard, 1934, in-16, demi-box irisé rose, à coins, dos lisse orné, couverture et dos, tête dorée, chemise à dos transparent et étui gainé de box irisé rose (P. L. Martin – 1958).
ÉDITION ORIGINALE.
L’année 1934 fut une année riche pour la poésie surréaliste : André Breton (1896-1966) publie L’Air de l’eau, René Char (1907-1988), Le Marteau sans maître, et Paul Éluard (1895-1952), La Rose publique, titre qui prêta à contestation, Breton s’en expliqua dans Entretien.
À travers ce recueil, où plane encore l’ombre de Gala, le poète exalte la beauté féminine et s’essaie à un nouvel exercice avec « Le Ciel souvent se voit la nuit », qui inaugure le cycle des poèmes politiques.
L’un des 225 exemplaires hors commerce sur alfa mousse Lafuma Navarre.
Exemplaire offert par l’auteur au poète René Crevel (1900-1935), avec cet envoi autographe :
à mon petit René
dont l’écho résonne
dans ma vie comme
celui même de la vie
Paul Éluard
Davos
22 déc. 1934
L’exemplaire est enrichi d’une photo, annotée au verso : « 6. März 1935 », figurant Éluard, Nusch, Crevel et Simone Téry, camarade de Crevel lorsque celui-ci préparait une licence à la Sorbonne.
Effectivement, Nusch et Éluard avaient rejoint Crevel à Davos en novembre 1934, qu’ils quitteront pour Paris en mars 1935, l’année du suicide de Crevel.
Crevel a écrit un texte sur La Rose publique, resté longtemps inédit ; il sera publié dans le n° 377 des Cahiers du Sud, en octobre 1956 (cf. Éluard, Œuvres complètes, I, La Pléiade, pp. 1453-1456).
Une reliure « moins coûteuse » de Pierre-Lucien Martin (1913-1985), réalisée trois ans après son exposition de 1955 chez Jean Hughes, où il présenta 86 reliures décorées de mosaïques de papier glacé ou mat, dont Lucien Scheler dira qu’elles sont une tentative de démocratisation, succédant aux demi-reliures à bandes de Rose Adler.
Dimensions : 187 x 117 mm.
Provenance : René Crevel.
[…], Album Éluard. Iconographie réunie et commentée par Roger-Jean Ségalat, La Pléiade, 1968, p. 146 (Simone Téry y est nommée Féry).
ÉDITION ORIGINALE.
L’année 1934 fut une année riche pour la poésie surréaliste : André Breton (1896-1966) publie L’Air de l’eau, René Char (1907-1988), Le Marteau sans maître, et Paul Éluard (1895-1952), La Rose publique, titre qui prêta à contestation, Breton s’en expliqua dans Entretien.
À travers ce recueil, où plane encore l’ombre de Gala, le poète exalte la beauté féminine et s’essaie à un nouvel exercice avec « Le Ciel souvent se voit la nuit », qui inaugure le cycle des poèmes politiques.
L’un des 225 exemplaires hors commerce sur alfa mousse Lafuma Navarre.
Exemplaire offert par l’auteur au poète René Crevel (1900-1935), avec cet envoi autographe :
à mon petit René
dont l’écho résonne
dans ma vie comme
celui même de la vie
Paul Éluard
Davos
22 déc. 1934
L’exemplaire est enrichi d’une photo, annotée au verso : « 6. März 1935 », figurant Éluard, Nusch, Crevel et Simone Téry, camarade de Crevel lorsque celui-ci préparait une licence à la Sorbonne.
Effectivement, Nusch et Éluard avaient rejoint Crevel à Davos en novembre 1934, qu’ils quitteront pour Paris en mars 1935, l’année du suicide de Crevel.
Crevel a écrit un texte sur La Rose publique, resté longtemps inédit ; il sera publié dans le n° 377 des Cahiers du Sud, en octobre 1956 (cf. Éluard, Œuvres complètes, I, La Pléiade, pp. 1453-1456).
Une reliure « moins coûteuse » de Pierre-Lucien Martin (1913-1985), réalisée trois ans après son exposition de 1955 chez Jean Hughes, où il présenta 86 reliures décorées de mosaïques de papier glacé ou mat, dont Lucien Scheler dira qu’elles sont une tentative de démocratisation, succédant aux demi-reliures à bandes de Rose Adler.
Dimensions : 187 x 117 mm.
Provenance : René Crevel.
[…], Album Éluard. Iconographie réunie et commentée par Roger-Jean Ségalat, La Pléiade, 1968, p. 146 (Simone Téry y est nommée Féry).