STATUE DE LA DIVINITÉ CHICOMECÓATL 
HUASTÈQUE - AZTÈQUE
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HUASTÈQUE - AZTÈQUE
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HUASTÈQUE - AZTÈQUE
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This item will be transferred to an offsite wareho… Read more The chronicles of the Spanish friar, Bernardo de Sahagun (Florentine Codex books 2 and 4) describe Chicomecoatl as “..our sustenance..and our strength.” It was Chicomecoatl who brought for “…all our food...”Les chroniques du frère espagnol Bernardo de Sahagun (Codex de Florence livres 2 et 4) décrivent Chicomecoatl comme « notre subsistance [...] et notre force ». C’est Chicomecoatl qui a produit … « toute notre nourriture... ».
STATUE DE LA DIVINITÉ CHICOMECÓATL HUASTÈQUE - AZTÈQUE

ENV. 1300-1521 AP. J.C.

Details
STATUE DE LA DIVINITÉ CHICOMECÓATL
HUASTÈQUE - AZTÈQUE
ENV. 1300-1521 AP. J.C.
Calcaire
Hauteur : 101.5 cm. (40 in.)
Provenance
Collection Boubes, Bordeaux, 1955
Hôtel des ventes des Chartrons, 22 octobre 2002, lot 85
Collection privée européenne, acquise lors de cette vente
Special notice
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Further details
HUASTEC-AZTEC STONE FIGURE OF CHICOMECÓATL

The youthful goddess standing in a prototypical pose with a towering quadrangular headdress accentuating her monolithic verticality, the amacalli (or paper house) headdress, a hallmark of Chicomecoatl, the Goddess of ripe maize, is constructed of paper in emulation of the façade of a temple (fig.1), incorporating a central pleated knot on each side, known as lxcuatechimilli, and worn by priests (fig. 2), four pinwheel shaped rosettes on each corner, probably of paper, framed above and below with twisted ropes, with feathers emanating from the summit, long streamers extending down her sides framing the carefully-modeled hands, the beatific face with large sunken eyes peering from within the massive headdress, wearing a closely-fitted tasseled quechquemitl (cape) with a circular chest cavity, once inlaid probably with a jade stone, symbolic for water, plants and fertility. The Aztecs believed that when the precious stone was placed, the sculpture became the literal home of the portrayed goddess.

As with Huastec sculpture with its rigid, symmetrical and stylized visual canon, Aztec artists were equally guided by set artistic formulas. Deities were identified by their dress and other accoutrements. Chicomecoatl, Seven Serpent in Nahuatl, signifying a day in the ritual 260 day calendar, with the ‘serpent’ as a symbol of fertility. The goddess was one of the triad of fertility maize deities, responsible for mature corn and celebrated with dances and songs at harvest time as in the Ochpaniztli ritual (fig. 1). Maize was the fundamental staple of ancient Mesoamerican cultures and her cult was critical for the well-being of their societies.

Her representation along with other important deities in the Aztec pantheon was prominently displayed in public spaces and temples in Tenochtitlan’s Sacred precinct. With her ageless face, once inlaid eyes and parted lips, she captures the Aztec ideal of female beauty, fecundity and protective shelter as personified in her architectonic headdress.

For the Postclassic peoples, the human body and spirit were intimately linked to the supernatural and natural world around them. The aim, in all aspects of Aztec life, was to maintain natural harmony. A balanced life and body led to a balanced society and universe.

See a similar Huastec example, INAH [10-157014] Dioses del Mexico Antiguo 1996: p. 130, pl. 133; for the treatment of the torso and physiognomy, see the Kingsborough drawing, 1831 in Azteques 2005: p.46

Lot Essay

Représentation de la jeune déesse Chicomecoatl montrée debout dans une posture typique, avec une haute coiffure quadrangulaire accentuant sa verticalité d’aspect monolithique et dénommée amacalli (qui signifie maison de papier) qui est une marque distinctive de Chicomecoatl, la déesse du maïs de stade mûr, et qui est construite de papier en évoquant la façade d’un temple (fig.1), comprenant un motif noué au centre de chaque côté connu sous le nom de lxcuatechimili et aussi porté par les prêtres (fig.2.) et également quatre rosettes en forme de molette sur chaque coin, probablement aussi en papier, encadrées au-dessus et au-dessous de cordes torsadées, et avec des plumes émanant du sommet, avec également de longs bandeaux s’étendant sur les côtés qui encadrent les mains soigneusement modelées, un visage béat avec de grands yeux en creux qui pointent depuis l’intérieur de la coiffure massive, portant une quechquemitl (cape) enveloppante à pompons avec sur la poitrine une cavité circulaire probablement incrustée avec une pierre en jade à l’origine, symbole évoquant l’eau, les plantes et la fertilité (les Aztèques croyaient que lorsque la pierre précieuse était en place, la sculpture devenait alors littéralement la maison de la déesse représentée).

Les artistes Aztèques étaient amenés à produire des œuvres selon un schéma artistique bien établies, comme c’est le cas également pour les sculptures huastèques qui suivent un stéréotype visuel rigide, symétrique et stylisé. Les divinités étaient alors identifiées par leurs tenues et d’autres signes distinctifs. Chicomecoatl, qui signifie Sept Serpents en langue Nahuatl, correspond à une journée dans le calendrier rituel de 260 jours, avec le « serpent » comme symbole de fertilité. La déesse était l’une des divinités de la triade du maïs fertile, considérée comme étant à l’origine de la maturité du maïs et célébrée avec des danses et des chants au moment de la récolte comme on peut le voir dans le rituel Ochpaniztli (fig. 1). Le maïs était l’aliment de base des anciennes cultures mésoaméricaines et son culte était considéré comme essentiel pour assurer le bien-être de la société.

Sa représentation avec d’autres divinités importantes du panthéon aztèque était mise nettement en avant dans les espaces publics et les temples de la Cité sacrée de Tenochtitlan. Avec son visage intemporel, des yeux autrefois incrustés et des lèvres entrouvertes, elle incarne l’idéal aztèque de beauté féminine, la fécondité et aussi un refuge protecteur comme on peut le voir personnifié par sa coiffure architectonique.

Pour les peuples de la période postclassique, le corps et l’esprit humains étaient intimement liés au monde surnaturel ou réel qui les entourait. Le but, dans toutes les composantes de la vie des Aztèques, était de maintenir l’harmonie naturelle. Une vie et un corps équilibrés conduisaient ainsi à l’équilibre de la société et de l’univers.

Pour un exemple Huastec similaire, voir INAH [10-157014] Dioses del Mexico Antiguo, 1996 : p. 130, pl. 133 ; et pour le traitement du torse et de la physionomie, voir le dessin de Kingsborough, 1831 à Aztèques 2005 : p. 46

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