Lot Essay
Vers la fin de la période de réclusion – inévitable – dans le parcours initiatique des jeunes garçons, on leur offrait ces gourdes à chaux qu’ils montraient par la suite publiquement au village. Notre exemplaire est particulièrement élégant se démarquant par sa somptueuse décoration figurative.
Cf. l’Ethnologisches Museum de Berlin possèdent plusieurs objets de ce type parmi lesquels on compte deux gourdes similaires dont les extrémités sont également représentées par un visage humain : inv. n° VI 49333 (Kelm, H., Kunst vom Sepik, vol. III, Berlin, 1968, fig. 478), collectée au village de Kararau par la Sepik Expedition de 1912-1913, et inv. n° VI38 584, collectée à Palimbei par la même expédition (Kelm, Ibid., vol. I, fig. 423).
Cependant, dans ce cas présent, le visage se prolonge en une palette ajourée, sculptée et colorée, à la différence des deux exemplaires berlinois qui présentent simplement les visages encadrés par une légère structure en rotin ligaturé.
L'EXPOSITION À LA GALERIE PIGALLE, 1930
Cet évènement emblématique, voire mythique, a marqué l’esprit d’une génération entière de marchands, d’artistes et de collectionneurs d’arts premiers. L’exposition qui se tint à la galerie du théâtre Pigalle en 1930 reste sans doute l’une des plus importantes rétrospectives sur les arts premiers de la première moitié du XXe siècle. Charles Ratton, devenu au cours des années 1920 une personnalité incontournable en matière d’arts premiers, et proche des artistes surréalistes, était le fournisseur de premier choix de nombreux collectionneurs. Il compte, avec Pierre Loeb, André Level ou encore Paul Guillaume, parmi les prêteurs les plus importants de l’exposition. Il dirigera davantage à côté de Tristan Tzara et de Pierre Loeb l’organisation et la scénographie de cette célèbre exposition (pour une discussion détaillée à ce sujet voir Hourdé, C.-W., « Galerie Pigalle : Afrique, Océanie, les coulisses d’une exposition », Galerie Pigalle. Afrique Océanie. 1930. Une exposition mythique, Paris, 2018, pp. 52-69).
Cf. l’Ethnologisches Museum de Berlin possèdent plusieurs objets de ce type parmi lesquels on compte deux gourdes similaires dont les extrémités sont également représentées par un visage humain : inv. n° VI 49333 (Kelm, H., Kunst vom Sepik, vol. III, Berlin, 1968, fig. 478), collectée au village de Kararau par la Sepik Expedition de 1912-1913, et inv. n° VI38 584, collectée à Palimbei par la même expédition (Kelm, Ibid., vol. I, fig. 423).
Cependant, dans ce cas présent, le visage se prolonge en une palette ajourée, sculptée et colorée, à la différence des deux exemplaires berlinois qui présentent simplement les visages encadrés par une légère structure en rotin ligaturé.
L'EXPOSITION À LA GALERIE PIGALLE, 1930
Cet évènement emblématique, voire mythique, a marqué l’esprit d’une génération entière de marchands, d’artistes et de collectionneurs d’arts premiers. L’exposition qui se tint à la galerie du théâtre Pigalle en 1930 reste sans doute l’une des plus importantes rétrospectives sur les arts premiers de la première moitié du XXe siècle. Charles Ratton, devenu au cours des années 1920 une personnalité incontournable en matière d’arts premiers, et proche des artistes surréalistes, était le fournisseur de premier choix de nombreux collectionneurs. Il compte, avec Pierre Loeb, André Level ou encore Paul Guillaume, parmi les prêteurs les plus importants de l’exposition. Il dirigera davantage à côté de Tristan Tzara et de Pierre Loeb l’organisation et la scénographie de cette célèbre exposition (pour une discussion détaillée à ce sujet voir Hourdé, C.-W., « Galerie Pigalle : Afrique, Océanie, les coulisses d’une exposition », Galerie Pigalle. Afrique Océanie. 1930. Une exposition mythique, Paris, 2018, pp. 52-69).