LAGON DE MURIK OU FLEUVE RAMU, RÉGION DU BAS SEPIK, PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE

Cette belle statuette était sans doute dévolue à un usage privé. Elle était probablement accrochée à un grand sac tressé ou à un filet utilisé par les hommes pour le transport de divers objets personnels, telles que les noix d’aréquier et la chaux destinées à la chique. Ils ne les quittaient donc jamais. Bon nombre d’entre elles jouaient également le rôle de charme d’amour. Parmi les Murik, la danse constituait notamment un contexte rituel important dans lequel les jeux de séduction prenaient une place prépondérante. Le personnage semble être ici représenté en position de danse, le visage recouvert d’un grand masque.
Pour un exemple analogue, voir celui de la collection du Metropolitan Museum, inv. n° 65.18 et reproduit dans Newton, D., Neu Guinea Art in the Collection of the Museum of Primitive Art, New York, 1967, n° 32.