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拍品专文
La Danse des satyres fut ainsi baptisée par Maurice Fenaille qui a juste titre la rapprocha d’une tenture répertoriée dans l’inventaire après décès des collections du cardinal Mazarin comme « une tenture de tapisserie de haute lice fine de de laine et soie, façon de Paris, composée de neuf, représentant les Amours des dieux… ».
Avec la Danse des Satyres, les autres sujets représentés sur la tenture de Mazarin sont : Diane se baignant, Narcisse ; Vénus et Cupidon ; Jupiter séduisant Latone ; Vénus et Adonis ; Apollon et Cupidon taillant des flèches. Deux autres sujets complétaient ces thèmes : Céphale et Procris et Byblis changée en source.
On attribue à Simon Vouet, Michel Dorigny et leur entourage la réalisation des cartons de cette tenture. La mise en page de cette évocation de l’hymne homérique dédié à Pan fait en effet la part belle aux paysages, tout en conservant aux personnages leur grandeur naturelle. Notre tapisserie peut en cela être rattachée aux compositions des ateliers d’Alexandre de Comans et de Raphaël de la Planche
Quant à la bordure, on la retrouve sur plusieurs tentures contemporaines comme Théagène et Chariclée ou Renaud et Armide.
Notons enfin qu’un autre exemplaire de notre tapisserie est aujourd’hui conservée au château de Sully-sur-Loire (Cat. Expo. Lisses et délices, Chefs d’œuvre de la tapisserie de Henri IV à Louis XIV, 1996, p. 191-197). Un autre exemplaire est également référencé mais avec une autre bordure tirée d’un dessin de Jean Cotelle.
Avec la Danse des Satyres, les autres sujets représentés sur la tenture de Mazarin sont : Diane se baignant, Narcisse ; Vénus et Cupidon ; Jupiter séduisant Latone ; Vénus et Adonis ; Apollon et Cupidon taillant des flèches. Deux autres sujets complétaient ces thèmes : Céphale et Procris et Byblis changée en source.
On attribue à Simon Vouet, Michel Dorigny et leur entourage la réalisation des cartons de cette tenture. La mise en page de cette évocation de l’hymne homérique dédié à Pan fait en effet la part belle aux paysages, tout en conservant aux personnages leur grandeur naturelle. Notre tapisserie peut en cela être rattachée aux compositions des ateliers d’Alexandre de Comans et de Raphaël de la Planche
Quant à la bordure, on la retrouve sur plusieurs tentures contemporaines comme Théagène et Chariclée ou Renaud et Armide.
Notons enfin qu’un autre exemplaire de notre tapisserie est aujourd’hui conservée au château de Sully-sur-Loire (Cat. Expo. Lisses et délices, Chefs d’œuvre de la tapisserie de Henri IV à Louis XIV, 1996, p. 191-197). Un autre exemplaire est également référencé mais avec une autre bordure tirée d’un dessin de Jean Cotelle.