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BRETON, André
Enquête de P.M. (New-York)
Manuscrit autographe signé, New York, 16 juin 1941
"J'AI DÛ SOUMETTRE À LA CENSURE DEUX OUVRAGES : UNE ANTHOLOGIE DE L'HUMOUR NOIR [...] QUI A ÉTÉ INTERDITE, UN LONG POÈME D’INSPIRATION STRICTEMENT INACTUELLE FATA MORGANA, QUI M’A ÉTÉ RETOURNÉE AVEC LA MENTION « DIFFÉRÉ JUSQU’ À CONCLUSION DÉFINITIVE DE LA PAIX"
2 pp. (210 x 165 mm), encre verte sur papier, très nombreuses corrections et ratures
Réponses pour une enquête de Pierre Mabille, sur ses activités depuis le début de la guerre et son départ pour New York. Il évoque les débuts de la guerre lorsqu’il était dans la région de Bordeaux comme « médecin-chef d’un groupement d’écoles de pilotage » puis son séjour dans le Midi avec ses amis poètes et peintres surréalistes qui avaient fui Paris. Il considère que « le surréalisme n’a pas attendu ce jour pour préciser sa position à l’égard du legs culturel […] il n’a cessé, dans les vingt années qu’il a derrière lui en France, de marquer sa dissidence par rapport aux pouvoirs établis ». Il estime qu’avec « la généralisation du conflit armé à toute l’Europe, il n’est pas douteux que le centre de ralliement artistique, intellectuel, tende à se déplacer vers New-York »
RÉFÉRENCE : André Breton, Œuvres complètes, t. III, p. 175
Enquête de P.M. (New-York)
Manuscrit autographe signé, New York, 16 juin 1941
"J'AI DÛ SOUMETTRE À LA CENSURE DEUX OUVRAGES : UNE ANTHOLOGIE DE L'HUMOUR NOIR [...] QUI A ÉTÉ INTERDITE, UN LONG POÈME D’INSPIRATION STRICTEMENT INACTUELLE FATA MORGANA, QUI M’A ÉTÉ RETOURNÉE AVEC LA MENTION « DIFFÉRÉ JUSQU’ À CONCLUSION DÉFINITIVE DE LA PAIX"
2 pp. (210 x 165 mm), encre verte sur papier, très nombreuses corrections et ratures
Réponses pour une enquête de Pierre Mabille, sur ses activités depuis le début de la guerre et son départ pour New York. Il évoque les débuts de la guerre lorsqu’il était dans la région de Bordeaux comme « médecin-chef d’un groupement d’écoles de pilotage » puis son séjour dans le Midi avec ses amis poètes et peintres surréalistes qui avaient fui Paris. Il considère que « le surréalisme n’a pas attendu ce jour pour préciser sa position à l’égard du legs culturel […] il n’a cessé, dans les vingt années qu’il a derrière lui en France, de marquer sa dissidence par rapport aux pouvoirs établis ». Il estime qu’avec « la généralisation du conflit armé à toute l’Europe, il n’est pas douteux que le centre de ralliement artistique, intellectuel, tende à se déplacer vers New-York »
RÉFÉRENCE : André Breton, Œuvres complètes, t. III, p. 175
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Adrien Legendre
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