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ÉLUARD, Paul
Poésie et vérité 1942
Paris, La Main à la Plume, 1942

“LIBERTÉ, J’ÉCRIS TON NOM”.

EXEMPLAIRE UNIQUE SUR JAPON NACRÉ, À TRÈS GRANDES MARGES.

REMARQUABLE RELIURE AUX ÉTOILES DE PIERRE-LUCIEN MARTIN

ÉDITION ORIGINALE

In-8 (226 x 140mm)
TIRAGE : EXEMPLAIRE UNIQUE SUR JAPON NACRÉ, NUMÉROTÉ 1
ILLUSTRATION ORIGINALE : CROQUIS SIGNÉ DE PAUL ÉLUARD, au crayon de couleurs, sur le feuillet de justification
RELIURE SIGNÉE DE PIERRE-LUCIEN MARTIN, datée 1953. Maroquin bleu, semis d’étoiles de maroquin blanc nacré et de filets dorés sur les plats, dos long, tranches dorées, couverture conservée, à toutes marges. Chemise, étui. Dos très légèrement insolé

En mai 1942, Noël Arnaud, poète et éditeur, prend le risque de publier ce court recueil de poésie qui s'ouvre sur le très célèbre "Liberté". Le poème sera publié peu après dans le numéro 22 de la revue Fontaine à Alger, sous le titre "Une seule pensée". Puis, il sera repris dans des publications clandestines et diffusé partout en France, notamment grâce à Pierre Seghers. À Londres, la revue officielle gaulliste, La France libre, le reprendra, et la Royal Air Force le parachutera dans les maquis en même temps que des containers d'armes. Le 27 octobre 1944, le poème sera finalement lu au Théâtre français, en présence du général de Gaulle.

À l'origine, Paul Éluard avait écrit ce poème, à l'été 1941, pour Nusch. L'étude du manuscrit révèle bien que le poème s'intitulait alors "Une seule pensée", et que le mot final "liberté" fut rajouté à la toute dernière minute, sur le texte remis à l'imprimerie. Le poème d'amour devint, par l’ajout d’un mot, le grand poème de la résistance française.

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Adrien Legendre
Adrien Legendre Head of Department

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