Details
ANDRÉ JUILLARD (né en 1948)
Le cahier bleu
Encre de Chine et aquarelle pour la première planche de cet album mythique.
Signé, 39x29,5 cm.
Casterman, 1994.
Un appartement parisien chichement meublé. De la musique diffusée par une chaine haute-fidélité. Une jeune femme brune aux cheveux courts sort de sa salle de bain. Elle est nue. Par la fenêtre, elle voit une rame de la ligne 6 du métro aérien parisien et se dit qu’elle devrait peut-être poser des rideaux. C’est la première page d’une histoire, et quelle histoire ! Le Cahier bleu parait d’abord en feuilleton dans la revue (A Suivre) en 1993, avant d’être édité en album l’année suivante par Casterman. C’est une petite révolution. Le grand public connaissait jusque-là André Juillard comme un dessinateur hors-pair de récits historiques scénarisés par d’autres. Avec ce roman graphique, il démontre qu’il est capable de proposer un récit contemporain à la fois haletant et contemplatif, dont il maîtrise parfaitement l’écriture. « Je venais de réaliser un travail d’illustration pour Alain Beaulet, une petite boîte de sérigraphies. Le sujet était une ligne de métro qui passe pas très loin de chez moi. Pour cela, j’ai beaucoup circulé sur cette ligne et j‘ai pris des photos. Sur sa partie à ciel ouvert, on voit les fenêtres des immeubles, plus au moins opaques, s’éclairer la nuit. C’est de là qu’est venue ma première idée du Cahier Bleu : quelqu’un qui rencontre une personne depuis le métro. Et par ailleurs, j’avais une autre image en tête, celui d’un tableau de Hopper, qui représente une femme avec un air triste dans un hôtel, en train de lire une lettre... ». Son sens de la couleur directe, posée à même la planche originale, sa gamme chromatique immédiatement reconnaissable et l’épure de son trait assuré font de cet ouvrage une pierre angulaire du monde de la Bande Dessinée. En 1995, Le Cahier bleu est justement récompensé par l’Alph’Art du meilleur album au festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême, et André Juillard se voit décerner le Grand Prix de la ville l'année suivante. Cette première page autour de laquelle repose toute l’intrigue est assurément la plus marquante de cet album culte.
Le cahier bleu
Encre de Chine et aquarelle pour la première planche de cet album mythique.
Signé, 39x29,5 cm.
Casterman, 1994.
Un appartement parisien chichement meublé. De la musique diffusée par une chaine haute-fidélité. Une jeune femme brune aux cheveux courts sort de sa salle de bain. Elle est nue. Par la fenêtre, elle voit une rame de la ligne 6 du métro aérien parisien et se dit qu’elle devrait peut-être poser des rideaux. C’est la première page d’une histoire, et quelle histoire ! Le Cahier bleu parait d’abord en feuilleton dans la revue (A Suivre) en 1993, avant d’être édité en album l’année suivante par Casterman. C’est une petite révolution. Le grand public connaissait jusque-là André Juillard comme un dessinateur hors-pair de récits historiques scénarisés par d’autres. Avec ce roman graphique, il démontre qu’il est capable de proposer un récit contemporain à la fois haletant et contemplatif, dont il maîtrise parfaitement l’écriture. « Je venais de réaliser un travail d’illustration pour Alain Beaulet, une petite boîte de sérigraphies. Le sujet était une ligne de métro qui passe pas très loin de chez moi. Pour cela, j’ai beaucoup circulé sur cette ligne et j‘ai pris des photos. Sur sa partie à ciel ouvert, on voit les fenêtres des immeubles, plus au moins opaques, s’éclairer la nuit. C’est de là qu’est venue ma première idée du Cahier Bleu : quelqu’un qui rencontre une personne depuis le métro. Et par ailleurs, j’avais une autre image en tête, celui d’un tableau de Hopper, qui représente une femme avec un air triste dans un hôtel, en train de lire une lettre... ». Son sens de la couleur directe, posée à même la planche originale, sa gamme chromatique immédiatement reconnaissable et l’épure de son trait assuré font de cet ouvrage une pierre angulaire du monde de la Bande Dessinée. En 1995, Le Cahier bleu est justement récompensé par l’Alph’Art du meilleur album au festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême, et André Juillard se voit décerner le Grand Prix de la ville l'année suivante. Cette première page autour de laquelle repose toute l’intrigue est assurément la plus marquante de cet album culte.
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Pauline Coulon