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Details
GUIDO CREPAX (1933-2003)
Histoire d'O
Encre de Chine pour cette planche de l'adaptation du roman de Pauline Réage.
Signé et daté 74, 46x34,5 cm.
Livre Essor, 1975.
Guido Crépax, le père de Valentina, était un amoureux de l’érotisme. Cet architecte de formation avait une manière unique de découper les pages de son trait d’une finesse folle, imposant un rythme de lecture singulier et insistant sur des cadrages au plus près des personnages. Dans la préface d'Histoire d'O, Roland Barthes écrivait : « Crepax est un très bon narrateur ; il sait que l’image doit être vive, ramassée en un éclair (détail intime ou grande composition mouvementée), pour ne jamais ralentir le suspense ; il sait que tout doit être reconnu d’un coup (les personnages, les objets, les intentions, les actes) pour que la logique voluptueuse de la narration puisse s’établir tout de suite, à l’aise, dans le lecteur. Ceci est, si l’on peut dire, l’art de Crepax ». Dans cet album, comme dans Emmanuelle, l'auteur sublime ses héroïnes.
Histoire d'O
Encre de Chine pour cette planche de l'adaptation du roman de Pauline Réage.
Signé et daté 74, 46x34,5 cm.
Livre Essor, 1975.
Guido Crépax, le père de Valentina, était un amoureux de l’érotisme. Cet architecte de formation avait une manière unique de découper les pages de son trait d’une finesse folle, imposant un rythme de lecture singulier et insistant sur des cadrages au plus près des personnages. Dans la préface d'Histoire d'O, Roland Barthes écrivait : « Crepax est un très bon narrateur ; il sait que l’image doit être vive, ramassée en un éclair (détail intime ou grande composition mouvementée), pour ne jamais ralentir le suspense ; il sait que tout doit être reconnu d’un coup (les personnages, les objets, les intentions, les actes) pour que la logique voluptueuse de la narration puisse s’établir tout de suite, à l’aise, dans le lecteur. Ceci est, si l’on peut dire, l’art de Crepax ». Dans cet album, comme dans Emmanuelle, l'auteur sublime ses héroïnes.
Brought to you by
Pauline Coulon