FERRAROIS, Claude. Construction d'une clepsidre invariable et portative à la mer servant à mésurer la durée du tems, par l'écoulement uniforme, & continuel d'un Mercure distilé, qu'il suffit de péser régulièrement une fois par jour contre des Poids de pareille matière, Pour savoir à chaque moment, & en tous lieux L'Heure précise qu'il est actuellement sous un Méridien déterminé : En sorte que si on réduit en Parties de l'Equateur la différence qu'il y a entre cette Heure ainsi marquée par le poids de la Liqueur ecoulée et l'Heure qu'il est dans ce même instant au Méridien sous le quel on se trouve, Le Produit donne très exactement La Différence de Longitude qui est entre les deux méridiens proposez. De l'Invention du Sr. Claude Ferrarois, Parisien. 1716. Manuscrit calligraphié et illustré. Paris : 1716.
FERRAROIS, Claude. Construction d'une clepsidre invariable et portative à la mer servant à mésurer la durée du tems, par l'écoulement uniforme, & continuel d'un Mercure distilé, qu'il suffit de péser régulièrement une fois par jour contre des Poids de pareille matière, Pour savoir à chaque moment, & en tous lieux L'Heure précise qu'il est actuellement sous un Méridien déterminé : En sorte que si on réduit en Parties de l'Equateur la différence qu'il y a entre cette Heure ainsi marquée par le poids de la Liqueur ecoulée et l'Heure qu'il est dans ce même instant au Méridien sous le quel on se trouve, Le Produit donne très exactement La Différence de Longitude qui est entre les deux méridiens proposez. De l'Invention du Sr. Claude Ferrarois, Parisien. 1716. Manuscrit calligraphié et illustré. Paris : 1716.
FERRAROIS, Claude. Construction d'une clepsidre invariable et portative à la mer servant à mésurer la durée du tems, par l'écoulement uniforme, & continuel d'un Mercure distilé, qu'il suffit de péser régulièrement une fois par jour contre des Poids de pareille matière, Pour savoir à chaque moment, & en tous lieux L'Heure précise qu'il est actuellement sous un Méridien déterminé : En sorte que si on réduit en Parties de l'Equateur la différence qu'il y a entre cette Heure ainsi marquée par le poids de la Liqueur ecoulée et l'Heure qu'il est dans ce même instant au Méridien sous le quel on se trouve, Le Produit donne très exactement La Différence de Longitude qui est entre les deux méridiens proposez. De l'Invention du Sr. Claude Ferrarois, Parisien. 1716. Manuscrit calligraphié et illustré. Paris : 1716.
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FERRAROIS, Claude. Construction d'une clepsidre invariable et portative à la mer servant à mésurer la durée du tems, par l'écoulement uniforme, & continuel d'un Mercure distilé, qu'il suffit de péser régulièrement une fois par jour contre des Poids de pareille matière, Pour savoir à chaque moment, & en tous lieux L'Heure précise qu'il est actuellement sous un Méridien déterminé : En sorte que si on réduit en Parties de l'Equateur la différence qu'il y a entre cette Heure ainsi marquée par le poids de la Liqueur ecoulée et l'Heure qu'il est dans ce même instant au Méridien sous le quel on se trouve, Le Produit donne très exactement La Différence de Longitude qui est entre les deux méridiens proposez. De l'Invention du Sr. Claude Ferrarois, Parisien. 1716. Manuscrit calligraphié et illustré. Paris : 1716.
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FERRAROIS, Claude. Construction d'une clepsidre invariable et portative à la mer servant à mésurer la durée du tems, par l'écoulement uniforme, & continuel d'un Mercure distilé, qu'il suffit de péser régulièrement une fois par jour contre des Poids de pareille matière, Pour savoir à chaque moment, & en tous lieux L'Heure précise qu'il est actuellement sous un Méridien déterminé : En sorte que si on réduit en Parties de l'Equateur la différence qu'il y a entre cette Heure ainsi marquée par le poids de la Liqueur ecoulée et l'Heure qu'il est dans ce même instant au Méridien sous le quel on se trouve, Le Produit donne très exactement La Différence de Longitude qui est entre les deux méridiens proposez. De l'Invention du Sr. Claude Ferrarois, Parisien. 1716. Manuscrit calligraphié et illustré. Paris : 1716.

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FERRAROIS, Claude. Construction d'une clepsidre invariable et portative à la mer servant à mésurer la durée du tems, par l'écoulement uniforme, & continuel d'un Mercure distilé, qu'il suffit de péser régulièrement une fois par jour contre des Poids de pareille matière, Pour savoir à chaque moment, & en tous lieux L'Heure précise qu'il est actuellement sous un Méridien déterminé : En sorte que si on réduit en Parties de l'Equateur la différence qu'il y a entre cette Heure ainsi marquée par le poids de la Liqueur ecoulée et l'Heure qu'il est dans ce même instant au Méridien sous le quel on se trouve, Le Produit donne très exactement La Différence de Longitude qui est entre les deux méridiens proposez. De l'Invention du Sr. Claude Ferrarois, Parisien. 1716. Manuscrit calligraphié et illustré. Paris : 1716.

In-folio (430 x 285 mm). Titre calligraphié avec vignette originale (encre et aquarelle) montrant des instruments scientifiques, 3 pp. dédicace avec lettrine peinte et encadrements d'or et rouge, titre introductif pour les dessins en noir et rouge, 12 dessins (encre et aquarelle) dont un à double page, 97 pp. dont titre et introduction à l'explication des dessins avec large cul-de-lampe original (encre et aquarelle), dessin d'une bascule dans le texte, p. 76, cul-de-lampe original (encre et aquarelle), p. 97, 2 ff.n.ch de table avec cul-de-lampe original (encre et aquarelle). Reliure de l'époque : maroquin rouge, large double dentelle dorée en encadrement des plats, armes de Philippe, duc d'Orléans et Régent du Royaume placées dans un large cercle doré, dos à nerfs, roulette dorée aux coupes et intérieure, tranches dorées (restauration discrète et ancienne aux charnières et aux coiffes, quelques taches, piqûres et reports). Provenance : Philippe II, duc d'Orléans, Régent (armes) - Hubert de Ganay (ex-libris).

Superbe manuscrit scientifique illustré de 12 dessins, présentant au Régent l'invention de Claude Ferrarois : une clepsydre au mercure pour calculer la longitude.
Relié somptueusement en maroquin rouge aux armes du Régent.
Mesurer la latitude grâce aux étoiles ou à l'aide d'un sextant était connu des marins depuis l'Antiquité. En ce qui concerne la longitude, calcul indispensable pour la navigation en haute mer, sa mesure exacte fut, jusqu'au XVIIIe siècle, une gageure. Le problème est que la Terre tourne sur elle-même, à 464,99 m/s à l’Équateur. La mesure de la longitude est très difficile à effectuer si l'on ne possède pas de montre précise.

Au début du XVIIIe siècle, alors que les voyages au long cours se multiplient, les puissances européennes se lancent dans une véritable "course à la découverte", promettant des récompenses mirobolantes à qui trouverait la solution au problème de mesure de la longitude. Ainsi, en 1714, le parlement britannique adopte le Longitude Act offrant une prime de 20,000 livres à qui découvrirait une méthode de calcul simple et sûre pour permettre la mesure de la longitude en pleine mer. Le roi d'Espagne Philippe III fit de même et le Régent poussa à 100 000 livres la récompense pour cette découverte qui donnerait un avantage crucial à la puissance maritime possédant ce savoir.

De très nombreuses expériences furent tentées pour rendre ce calcul faisable, sinon précis : observation d'une éclipse, observation d'une occultation d’étoile, utilisation de l'éclairement et de l'obscurcissement des taches de la Lune durant les progrès de la lunaison, observation des éclipses des satellites de Jupiter, que Galilée avait découverts au nombre de quatre dès 1610, ces éclipses se produisant plusieurs fois par jour, observation du mouvement d'une tache de Jupiter dont on avait reconnu qu'elle achevait son tour en neuf heures, embarquement d'horloges, de sabliers, de clepsydres, d'horloges à balancier suspendues à la Cardan pour conserver à bord l'heure du méridien de référence, etc. Toutes ces tentatives échouèrent par manque de précision : à l'Équateur, une erreur d'un dixième de seconde correspond à une erreur de 46 m.

Claude Ferrarois fut l'un de ces hommes de science motivés par l'importance du problème à résoudre comme par la prime promise. Il présente donc son invention - la clepsydre à mercure - censée rendre ce calcul infaillible : "Si c'a été une témérité à moi d'entreprendre cet Ouvrage après que tant d'habiles gens, et sur tout des hommes si célébres, et si êclairés ont depuis tant de tems travaillé inutilement sur la même matière, il me semble néanmoins qu'elle peut être justifiée par la nécessité qu'il y a de s'apliquer à une découverte si importante, & si utile pour la Navigation, & presque la seule qui manque à la perfection de ce grand Art ; comme aussi par la considération du Prix qu'il a plû à VOTRE ALTESSE ROYALE de proposer pour exciter dans ce travail l'émulation de tous les savans sans distinction...".

Le présent manuscrit, admirablement calligraphié avec des encres de plusieurs couleurs, encadrements dorés, initiales peintes, fut donc montré au Régent en 1716, puis l'invention soumise à l'Académie des Sciences en 1717 et 1719, sans résoudre ce calcul. John Harrison trouva la solution vingt ans plus tard avec son chronomètre à longitude.
Sobel, Dava. Longitude, 1998 ; Salmon, Jean-Jacques. Les Scientifiques, entre pouvoir et savoir, 2006, pp. 35 et suiv. ; Delaunay, Bernard. La pensée technique de l'Académie Royale des Sciences (1699-1750), Annexe, pp. 88 et 96 ; OHR 2566, fer 10.

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