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Details
SEYSSEL, Claude de (ca. 1450-1520). La Grand’ Monarchie de France…avec la loi Salicque, qui est la premiere et principale loy des François. Paris : Vincent Sertenas, 1557.
Bel exemplaire. Ce texte est l’œuvre de Claude de Seyssel, ambassadeur de Louis XII à Rome durant le concile de Latran V. Nommé évêque de Marseille, il rentre dans son évêché le 1er avril 1515. L’ouvrage traite notamment de la loi salique, dans le sens qui lui est donné par les juristes français dans le courant du XIVe siècle, au moment de la crise de succession de Philippe le Bel. Pour rejeter les prétentions d’Edouard III d’Angleterre, fils d’Isabelle de France, à monter sur le trône, ils exhument un texte vieux de plus d’un millénaire pour affirmer que les femmes ne peuvent transmettre de droits à la couronne. Cette prétendue « loi salique » ne constitue ainsi plus qu’un élargissement de la pratique de la primogéniture masculine.
Petit in-8 (162 x 101 mm). 1 bois gravé. Marque de l’imprimeur sur la page de titre et au verso du dernier feuillet. Lettrines gravées. Reliure du XIXe siècle : maroquin vert émeraude, double filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse avec filets à froid figurant des nerfs et fleurons sur les caissons, lettre dorée, gardes de papier marbré, tranches dorées (rousseurs en marge inférieure des 3 premiers ff.). Provenance : [René Choppin (sa vente, n°111)] -- Edouard Moura (ex-libris -- sa vente, Paris, 1923, n° 959) – Hubert de Ganay (ex-libris).
Bel exemplaire. Ce texte est l’œuvre de Claude de Seyssel, ambassadeur de Louis XII à Rome durant le concile de Latran V. Nommé évêque de Marseille, il rentre dans son évêché le 1er avril 1515. L’ouvrage traite notamment de la loi salique, dans le sens qui lui est donné par les juristes français dans le courant du XIVe siècle, au moment de la crise de succession de Philippe le Bel. Pour rejeter les prétentions d’Edouard III d’Angleterre, fils d’Isabelle de France, à monter sur le trône, ils exhument un texte vieux de plus d’un millénaire pour affirmer que les femmes ne peuvent transmettre de droits à la couronne. Cette prétendue « loi salique » ne constitue ainsi plus qu’un élargissement de la pratique de la primogéniture masculine.
Petit in-8 (162 x 101 mm). 1 bois gravé. Marque de l’imprimeur sur la page de titre et au verso du dernier feuillet. Lettrines gravées. Reliure du XIXe siècle : maroquin vert émeraude, double filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse avec filets à froid figurant des nerfs et fleurons sur les caissons, lettre dorée, gardes de papier marbré, tranches dorées (rousseurs en marge inférieure des 3 premiers ff.). Provenance : [René Choppin (sa vente, n°111)] -- Edouard Moura (ex-libris -- sa vente, Paris, 1923, n° 959) – Hubert de Ganay (ex-libris).
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Adrien Legendre