拍品专文
Notre pendule est une somptueuse illustration du goût pour la Chine qui s’est particulièrement développé au XVIIIe siècle. La fascination de la France pour l’Orient remonte à la fin du XVIIe siècle avec l’importation de porcelaines et de panneaux de laque que l’on va utiliser pour la réalisation d’objets rares et luxueux. Les marchands-merciers parisiens tels que Lazare Duvaux ou Simon-Philippe Poirier vont créer leur propre esthétique et vont largement diffuser cette mode des objets dans le « goût chinois ».
Avec ses deux personnages chinois supportant le cadran, notre pendule est à rapprocher d’un célèbre modèle du bronzier Jean-Joseph de Saint Germain qui a produit et signé un certain nombre d’exemplaires connus. Parmi ce corpus citons quelques exemples avec de petites variantes : un exemplaire conservé à Lyon, Musée des Arts Décoratifs, legs Gonin, le cadran de Du Tertre, illustré dans P. Verlet, Les bronzes français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, p. 192, n°218. Un autre provenant des collections Wrightsman de New York, aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art, (inv. MM 403 6913), avec un cadran de Charles Le Roy à Paris, illustré dans F.J.B Watson, The Wrightsman Collection. Vols. 1 and 2, Furniture, Gilt Bronze and Mounted Porcelain, Carpets, New York, 1966, pp. 361-362. Citons enfin une pendule de l’ancienne collection Baronne de Gunzburg, vente Paris, Galerie Georges Petit, le 17 mai 1912, lot 105, avec un cadran de Baillon.
Avec ses deux personnages chinois supportant le cadran, notre pendule est à rapprocher d’un célèbre modèle du bronzier Jean-Joseph de Saint Germain qui a produit et signé un certain nombre d’exemplaires connus. Parmi ce corpus citons quelques exemples avec de petites variantes : un exemplaire conservé à Lyon, Musée des Arts Décoratifs, legs Gonin, le cadran de Du Tertre, illustré dans P. Verlet, Les bronzes français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, p. 192, n°218. Un autre provenant des collections Wrightsman de New York, aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art, (inv. MM 403 6913), avec un cadran de Charles Le Roy à Paris, illustré dans F.J.B Watson, The Wrightsman Collection. Vols. 1 and 2, Furniture, Gilt Bronze and Mounted Porcelain, Carpets, New York, 1966, pp. 361-362. Citons enfin une pendule de l’ancienne collection Baronne de Gunzburg, vente Paris, Galerie Georges Petit, le 17 mai 1912, lot 105, avec un cadran de Baillon.