拍品專文
Véritable présence architecturale, richement rehaussée de bronzes dorés, cette commode est l’œuvre d’Etienne Doirat, l’un des plus talentueux ébénistes sous l’époque Régence.
Etienne Doirat (vers 1670 – 1732) était destiné à embrasser une carrière d’artisan en raison de ses origines familiales dont les plus anciens membres se sont installés à la fin du XVIe siècle faubourg Saint-Antoine. On ignore la date précise à laquelle il est reçu maître mais son contrat de mariage établi en 1704 le définit en tant que « menuisier en ébène ».
Etienne Doirat ne déroge pas à la tradition familiale puisqu’il restera toujours au faubourg mais changera à plusieurs reprises d’adresse : en 1704 il est installé Grande-Rue-du-Faubourg, en 1711 il est rue Sainte Marguerite, en 1720 il revient Grande-Rue-du-Faubourg mais à La Croix Rouge », en 1726 il semble avoir trouvé sa résidence définitive Cour-de-la-Contrescarpe-des-Fossés-de-la-Bastille.
L’une des spécificités d’Etienne Doirat est d’avoir, à la différence de ses pairs comme Boulle ou encore Cressent, apposé son estampille sur les meubles sortant de son atelier. En effet, les statuts de la corporation de 1743 concernant l’obligation d’estampiller ne sont qu’un rappel de la règle quelque peu oubliée des statuts du 6 décembre 1637. Cependant comme exposé dans l’étude de Jean-Dominique Augarde, Doirat n’aurait estampillé finalement que peu de meubles compte tenu du volume produit qu’on imagine conséquent au prorata de trente ans de carrière ; il n’aurait par conséquent estampillé ses meubles que sur les dernières années correspondant ainsi aux meubles les plus aboutis.
Etienne Doirat (vers 1670 – 1732) était destiné à embrasser une carrière d’artisan en raison de ses origines familiales dont les plus anciens membres se sont installés à la fin du XVIe siècle faubourg Saint-Antoine. On ignore la date précise à laquelle il est reçu maître mais son contrat de mariage établi en 1704 le définit en tant que « menuisier en ébène ».
Etienne Doirat ne déroge pas à la tradition familiale puisqu’il restera toujours au faubourg mais changera à plusieurs reprises d’adresse : en 1704 il est installé Grande-Rue-du-Faubourg, en 1711 il est rue Sainte Marguerite, en 1720 il revient Grande-Rue-du-Faubourg mais à La Croix Rouge », en 1726 il semble avoir trouvé sa résidence définitive Cour-de-la-Contrescarpe-des-Fossés-de-la-Bastille.
L’une des spécificités d’Etienne Doirat est d’avoir, à la différence de ses pairs comme Boulle ou encore Cressent, apposé son estampille sur les meubles sortant de son atelier. En effet, les statuts de la corporation de 1743 concernant l’obligation d’estampiller ne sont qu’un rappel de la règle quelque peu oubliée des statuts du 6 décembre 1637. Cependant comme exposé dans l’étude de Jean-Dominique Augarde, Doirat n’aurait estampillé finalement que peu de meubles compte tenu du volume produit qu’on imagine conséquent au prorata de trente ans de carrière ; il n’aurait par conséquent estampillé ses meubles que sur les dernières années correspondant ainsi aux meubles les plus aboutis.