![PROUST, Marcel (1871-1922). Lettre autographe à la princesse de Caraman-Chimay. [Paris] Mardi soir [septembre 1903].](https://www.christies.com/img/LotImages/2020/PAR/2020_PAR_19122_0056_000(proust_marcel_lettre_autographe_a_la_princesse_de_caraman-chimay_paris125526).jpg?w=1)
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PROUST, Marcel (1871-1922). Lettre autographe à la princesse de Caraman-Chimay. [Paris] Mardi soir [septembre 1903].
Longue et virulente lettre inédite à la princesse de Caraman-Chimay, répondant à ses critiques sur un article de Proust. Il réagit à un avis formulé par la princesse à son égard « En d’autres circonstances, le fait que vous ayez porté sur moi le jugement : « C’est un garçon qui commet souvent des maladresses » ne m’ait pas été délicieux. […] Je trouve maladresse donc, touchant, trop bon pour moi. Et je vous dis avec Philaminte « Quand vous avez écrit cette charmante maladresse/En avez-vous senti comme moi la tendresse ? » L’auteur reprend ensuite point par point les remarques de la princesse au sujet de son article « Le Salon de la Princesse Edmond de Polignac. Musique d’aujourd’hui. Echos d’autrefois. » paru dans le Figaro le 6 septembre 1903, dans lequel il évoque la princesse de Caraman-Chimay en des mots élogieux. Cette dernière trouve certaines lignes vulgaires, l’anecdote des courants d’air blessante pour M. de Polignac, et celle sur son acquisition d’un tableau de Monet déplacée. Proust se défend vivement, adoptant même un ton parfois virulent contre celle qui compte parmi ses amis les plus chers : « C’est cela l’article que la Princesse de Polignac a trouvé peu aimable pour elle ? Non voyez-vous, Princesse, cela je ne le croirai jamais. » Marcel Proust, l’écriture et les arts. Paris : Gallimard, 1999. Non mentionné par Kolb.
16 pages à l’encre noire sur 4 bifeuillets (175 x 110 mm) de papier de deuil. La lettre est incomplète, mais contient le post-scriptum sur la première page (traces de pliure, parfois avec de minimes déchirures sans atteinte). Provenance : Commandant Paul-Louis Weiller
Longue et virulente lettre inédite à la princesse de Caraman-Chimay, répondant à ses critiques sur un article de Proust. Il réagit à un avis formulé par la princesse à son égard « En d’autres circonstances, le fait que vous ayez porté sur moi le jugement : « C’est un garçon qui commet souvent des maladresses » ne m’ait pas été délicieux. […] Je trouve maladresse donc, touchant, trop bon pour moi. Et je vous dis avec Philaminte « Quand vous avez écrit cette charmante maladresse/En avez-vous senti comme moi la tendresse ? » L’auteur reprend ensuite point par point les remarques de la princesse au sujet de son article « Le Salon de la Princesse Edmond de Polignac. Musique d’aujourd’hui. Echos d’autrefois. » paru dans le Figaro le 6 septembre 1903, dans lequel il évoque la princesse de Caraman-Chimay en des mots élogieux. Cette dernière trouve certaines lignes vulgaires, l’anecdote des courants d’air blessante pour M. de Polignac, et celle sur son acquisition d’un tableau de Monet déplacée. Proust se défend vivement, adoptant même un ton parfois virulent contre celle qui compte parmi ses amis les plus chers : « C’est cela l’article que la Princesse de Polignac a trouvé peu aimable pour elle ? Non voyez-vous, Princesse, cela je ne le croirai jamais. » Marcel Proust, l’écriture et les arts. Paris : Gallimard, 1999. Non mentionné par Kolb.
16 pages à l’encre noire sur 4 bifeuillets (175 x 110 mm) de papier de deuil. La lettre est incomplète, mais contient le post-scriptum sur la première page (traces de pliure, parfois avec de minimes déchirures sans atteinte). Provenance : Commandant Paul-Louis Weiller
榮譽呈獻
Philippine de Sailly