拍品專文
Ce type de commode est à rapprocher d'un corpus de "commodes à la Grecque" commandé par Madame de Pompadour pour le château de Ménars. Elles sont essentiellement estampillées de Jean-François Oeben, mais également de son frère Simon Oeben, preuve que Madame de Pompadour n'en eut pas l'exclusivité. (A. Pradère, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1989, p. 260).
Roger Vandercruse dit Lacroix (1727-1799), ébéniste né à Paris dans une famille d'origine flamande, qui accède à la maîtrise en 1755. Il illustre l'endogamie alors en vogue : une de ses sœurs se marie à Jean-François Oeben puis à Jean-Henri Riesener en secondes noces, deux autres de ses sœurs épousent l'une Simon Oeben et l'autre Simon Guillaume. Par sa femme, il est le beau-frère de Pierre Pioniez et de Jean Marchand.
Dans les années 1760, Lacroix va chercher à créer des meubles dépouillés dont la noblesse est rehaussée par le choix de satiné aux reflets chauds et ambrés. La sobriété de ces meubles témoigne de l’évolution du style de Lacroix qui est en phase avec son époque. Citons une commode très proche, vente Christie's Monaco, 19 juin 1999, lot 64.
Roger Vandercruse dit Lacroix (1727-1799), ébéniste né à Paris dans une famille d'origine flamande, qui accède à la maîtrise en 1755. Il illustre l'endogamie alors en vogue : une de ses sœurs se marie à Jean-François Oeben puis à Jean-Henri Riesener en secondes noces, deux autres de ses sœurs épousent l'une Simon Oeben et l'autre Simon Guillaume. Par sa femme, il est le beau-frère de Pierre Pioniez et de Jean Marchand.
Dans les années 1760, Lacroix va chercher à créer des meubles dépouillés dont la noblesse est rehaussée par le choix de satiné aux reflets chauds et ambrés. La sobriété de ces meubles témoigne de l’évolution du style de Lacroix qui est en phase avec son époque. Citons une commode très proche, vente Christie's Monaco, 19 juin 1999, lot 64.