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拍品專文
Après avoir été pendant près de dix ans le maître ébéniste attitré et incontesté des meubles de la Couronne, Jean-Henri Riesener (1734-1806, reçu maître en 1768), victime de son succès, se voit progressivement écarté des commandes du Garde-Meuble en 1784.
Cette élégante commode en acajou est emblématique de ce tournant dans la carrière de Riesener où il renonce aux monumentales productions du début de Louis XVI et opte, en sacrifiant aux évolutions de la mode, pour des modèles plus sobres.
L’habillement de ces meubles élégamment architecturés se simplifie, les bronzes se réduisent, les marqueteries fouillées de fleurs laissent la place aux somptueuses plages unies d’un bel acajou mis en valeur par un jeu de perspective au moyen du ressaut central, à l’instar de la présente commode. La qualité d’exécution surtout reste la même : impeccable et digne de sa réputation.
Le corpus de ce type de commode est riche bien que chacune de ses commodes soit différentes en bronze et en volume, conférant ainsi un caractère unique à chaque meuble.
Nous pouvons rapprocher la présente commode de celle livrée par Adam Weisweiler au comte de Provence, frère du roi Louis XVI, en 1784 et installée deux ans plus tard dans son cabinet à Fontainebleau (The Exceptional sale, Christie’s, Londres, 5 juillet 2018, lot 114). Weisweiler s’était vu confier par Riesener une partie de sa production, afin que celui-ci puisse honorer ses très nombreuses commandes.
Citons également la commode estampillée de Jean-Henri Riesener et Adam Weisweiler, conservée au musée Carnavalet, Paris (inv. MB 462).
Cette élégante commode en acajou est emblématique de ce tournant dans la carrière de Riesener où il renonce aux monumentales productions du début de Louis XVI et opte, en sacrifiant aux évolutions de la mode, pour des modèles plus sobres.
L’habillement de ces meubles élégamment architecturés se simplifie, les bronzes se réduisent, les marqueteries fouillées de fleurs laissent la place aux somptueuses plages unies d’un bel acajou mis en valeur par un jeu de perspective au moyen du ressaut central, à l’instar de la présente commode. La qualité d’exécution surtout reste la même : impeccable et digne de sa réputation.
Le corpus de ce type de commode est riche bien que chacune de ses commodes soit différentes en bronze et en volume, conférant ainsi un caractère unique à chaque meuble.
Nous pouvons rapprocher la présente commode de celle livrée par Adam Weisweiler au comte de Provence, frère du roi Louis XVI, en 1784 et installée deux ans plus tard dans son cabinet à Fontainebleau (The Exceptional sale, Christie’s, Londres, 5 juillet 2018, lot 114). Weisweiler s’était vu confier par Riesener une partie de sa production, afin que celui-ci puisse honorer ses très nombreuses commandes.
Citons également la commode estampillée de Jean-Henri Riesener et Adam Weisweiler, conservée au musée Carnavalet, Paris (inv. MB 462).