ATHENIENNE D'EPOQUE LOUIS XVI
ATHENIENNE D'EPOQUE LOUIS XVI

ATTRIBUEE A GEORGES JACOB, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE

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ATHENIENNE D'EPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUEE A GEORGES JACOB, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE
En noyer mouluré, sculpté et doré et chêne peint à l'imitation du marbre, la vasque et le couvercle ajouré en bronze ciselé et doré, les montants à décor d'enroulements feuillagés et d'une frise de piastres, sur une base concave centrée d'une pomme de pin
H.: 96 cm. (37 ¾ in.) ; D.: 42 cm. (16 ½ in.)
Literature
Bibliographie comparative :
S. Legrand-Rossi, Le mobilier du musée Nissim de Camondo, Dijon, 2012, p. 173.
F. J. B. Watson, The Wrightsman collection, volume I, Furniture, The Metropolitan Museum of Art, New York, Greenwich, 1966, pp. 103-105.
Further details
A LOUIS XVI GILTWOOD AND ORMOULU ATHENIENNE, ATTRIBUTED TO GEORGES JACOB, LAST QUATER 18TH CENTURY

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Hippolyte de la Féronnière
Hippolyte de la Féronnière

Lot Essay

L'Athénienne symbolise le parfait mariage entre des formes archéologiques avec cette nouvelle fantaisie de la fin du XVIIIe siècle, moment où le style néoclassique fait fureur dans les intérieurs. Le créateur et dessinateur de ce modèle, le fameux banquier strasbourgeois et grand amateur d’art Henri Eberts (1726-1803), les nomma ainsi en référence au célèbre tableau de Joseph Marie Vien (1716-1809), La Vertueuse Athénienne, 1762 (Musée des Beaux-Arts de Strasbourg).

Directement inspiré des trépieds romains, il apparut dans les années 60 où il obtient un large succès au Salon de 1763. C’est notamment grâce à sa publicité dans le journal L’Avant-Coureur du 27 septembre 1773 que nous connaissons les multiples usages de ces fabuleux objets : simple objet décoratif et d’apparat ils pouvaient tout aussi bien se présenter sous un miroir, comme piédestaux pour un candélabre, mais également servir de brule-parfum ou de petits braseros pour le thé ou le chocolat.

La comtesse Du Barry fut très certainement l’une des premières amatrices de ce type d’objets puisque nous savons qu’elle acquit un exemplaire dès l’été 1774. Aujourd’hui un certain nombre d’athéniennes nous sont parvenues dont certaines sont actuellement encore conservées dans les plus grands musées français et étranger. Une paire très semblable est notamment conservée au musée Nissim de Camondo où nous retrouvons ces élégantes feuilles d’acanthe. (Inv. Cam. 37 1 et 2). Une paire faisant partie de la collection Wrightsman (71 A et B) du Metropolitan Museum de New York est très proche du modèle publié dans l’Avant-Coureur imaginé par Eberts. Enfin fut proposé à la vente une paire quasiment identique chez Christie’s, Londres, lors de la vente Boulle to Jansen, An important Private European Collection, 11 et 12 juin 2003, lot 57.

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