拍品專文
Ce modèle des frères Jacob connu une forte résonnance dans l’histoire de la menuiserie en siège au temps des Lumières. En atteste la paire exposée au sein du château de Malmaison (Inv. M.M.2008.22.2;M.M.2008.22.3), qui en demeure très proche. Le musée Marmottan-Monet en possède également une suite, mais c’est l’ensemble meublant l’appartement de Madame Récamier de la rue de Sèvres à Paris – aujourd’hui conservé musée du Louvre (Inv. AO 11383-11391) – qui en est le plus bel exemple.
Ce sont tout particulièrement les consoles d’accotoir en forme de sphinges ailées qui participent à l’élégance de cette paire de fauteuils. Par leur dossier enroulant dit « à la Turque » et leur piètement en sabre, ces fauteuils se tournent vers une interprétation consciencieuse du répertoire ornemental de l’Antiquité.
Les premières livraisons des recueils de la Mésangère, intitulés Meubles et Objets de goût, publiés à partir de 1802 en fournissent un aperçu. Plus tard, Dumonthier référence dans son célèbre ouvrage Les Sièges de Georges Jacob de 1922, un important fauteuil aux nombreuses similitudes figurant aujourd’hui dans les collections du Mobilier National.
Ce sont tout particulièrement les consoles d’accotoir en forme de sphinges ailées qui participent à l’élégance de cette paire de fauteuils. Par leur dossier enroulant dit « à la Turque » et leur piètement en sabre, ces fauteuils se tournent vers une interprétation consciencieuse du répertoire ornemental de l’Antiquité.
Les premières livraisons des recueils de la Mésangère, intitulés Meubles et Objets de goût, publiés à partir de 1802 en fournissent un aperçu. Plus tard, Dumonthier référence dans son célèbre ouvrage Les Sièges de Georges Jacob de 1922, un important fauteuil aux nombreuses similitudes figurant aujourd’hui dans les collections du Mobilier National.