FIGURE EN MARBRE REPRÉSENTANT VÉNUS ACCROUPIE
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FIGURE EN MARBRE REPRÉSENTANT VÉNUS ACCROUPIE

D'APRÈS L'ANTIQUE, ITALIE, FIN XVIIIE OU DÉBUT DU XIXE SIÈCLE

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FIGURE EN MARBRE REPRÉSENTANT VÉNUS ACCROUPIE
D'APRÈS L'ANTIQUE, ITALIE, FIN XVIIIE OU DÉBUT DU XIXE SIÈCLE
Portant l'inscription sur une plaque en cuivre 'DONNÉE PAR LA VILLE DE FLORENCE / AU DUC DE RAGUSE / LÉGUÉE PAR LA DUCHESSE / AU COMTE BONARDI DE ST SULPICE / en 1857’ ; reposant sur une base en marbre entièrement sculpté et un socle en bois
H.: 89 cm. (35 in.) ; L.: 49 cm. (19 1/4 in.)
Socle : 69 x 64 cm. (27.1/6 x 25 1/5 in.)
Provenance
Donnée par la ville de Florence au duc de Raguse, puis léguée par la duchesse au comte Bonardi de St Sulpice en 1857 selon la plaque gravée.
Literature
BIBLIOGRAPHIE COMPARATIVE
D. M. Brinkerhoff, Hellenistic Statues of Aphrodite : studies in the history of their stylistic development, New York, 1978, pp. 35-36, p. 42, pl. 13.
Haskell, N. Penny, Pour l’Amour de l’Antique. La statuaire gréco-romaine et le goût européen, Hachette, 1988, pp. 349-51.
Special notice
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A CARVED MARBLE FIGURE OF THE CROUCHING VENUS, AFTER THE ANTIQUE, ITALIAN, LATE 18TH OR EARLY 19TH CENTURY

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Astrid Centner
Astrid Centner

Lot Essay

La déesse est représentée au moment de sa toilette. On attribue l’origine de cette composition au sculpteur Doidalsès de Bithynie au IIIe siècle av. J.-C selon une description du portique d’Octavie à Rome par Pline l’Ancien (Histoire naturelle XXXV, 35). Le motif du nu féminin est issu de la célèbre Aphrodite de Cnide, réalisée par le sculpteur classique Praxitèle dans la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C. L’Aphrodite accroupie s’inscrit dans la période hellénistique, où l’on se plaît à représenter voluptueusement le corps féminin dans différentes attitudes. Ce sujet a remporté aussi un grand succès auprès des copistes romains, destiné à orner les jardins et les thermes. Redécouverte à la Renaissance, cette composition a été également très prisée à l’époque moderne – en témoigne l’une des imitations les plus célèbres réalisée par Antoine Coysevox (1640-1720) en 1686, aujourd’hui au musée du Louvre.
Une Vénus accroupie antique est conservée à Florence au Palais des Offices (précédemment conservée à la villa Médicis à Rome où elle est mentionnée de façon sûre en 1704). Une version plus fragmentaire, découverte en 1828, est également conservée au musée du Louvre. Bien que la version des Offices reste la plus célèbre, d’autres compositions similaires étaient connues, dont la nôtre qui diffère légèrement. En effet, dans notre version, le visage de la Vénus est délicatement baissé alors qu’il est relevé dans celle des Offices ; elle se tient près d’un vase et non d’un coquillage ; les doigts de sa main droite sont levés et non posés sur son bras gauche. Cette composition se rapproche en réalité de la version découverte au XVIIIe siècle à Salone, aujourd’hui conservée aux musées du Vatican et rendue célèbre grâce aux gravures de Francesco Piranesi (1758-1810).
Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont (1774-1852) épousa Anne Marie Hortense Perregaux (1779-1857) en 1798, et divorça en 1800. Il est nommé duc de Raguse en 1808 puis maréchal d’Empire en 1809. La duchesse avait les pleins pouvoirs sur la gestion des biens du chateau et de la collection, il est possible qu'elle ait donné la sculpture ici présente au comte de Bonardi de St Sulpice comme il l'est indiqué sur la plaque.

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