Lot Essay
Avec son plateau en marqueterie exceptionnel, sa ligne audacieuse, cette table est l’œuvre du talentueux Pierre-Antoine Foullet (reçu maître en 1765).
Fils de l’ébéniste Antoine Foullet (maître en 1749) spécialisé dans les caisses d’horlogerie, Pierre-Antoine s’installe rue du Faubourg Saint-Antoine avant d’emménager rue de Charonne en 1770.
Il rencontre un succès important avec une commode de style Transition tripartite centrée d’un médaillon qui a été déclinée à de nombreuses reprises. Sa production semble se limiter au secteur du luxe.
Le soin apporté aux marqueteries se retrouve sur la présente table où minutie et richesse des détails se conjuguent aisément. Il maîtrise à la perfection le thème néo-classique et ses urnes et autres cassolettes fumantes.
Un secrétaire à abattant conservé dans la collection Wallace, Londres (inv. F299) fait partie de ses œuvres les plus emblématiques.
Etonnamment la situation financière de Foullet n’est pas florissante. Ses difficultés permettent cependant de mettre assez précisément en lumière l’état de son affaire dès le début de son activité. En effet, dès 1767 il est débiteur du marchand-ébéniste Léonard Boudin d'une somme assez conséquente et qui s'élève à 5.232 livres. Cette dette étant toujours en souffrance au décès de son père en 1775, il est alors contraint de céder la succession de son père à Boudin.
Fils de l’ébéniste Antoine Foullet (maître en 1749) spécialisé dans les caisses d’horlogerie, Pierre-Antoine s’installe rue du Faubourg Saint-Antoine avant d’emménager rue de Charonne en 1770.
Il rencontre un succès important avec une commode de style Transition tripartite centrée d’un médaillon qui a été déclinée à de nombreuses reprises. Sa production semble se limiter au secteur du luxe.
Le soin apporté aux marqueteries se retrouve sur la présente table où minutie et richesse des détails se conjuguent aisément. Il maîtrise à la perfection le thème néo-classique et ses urnes et autres cassolettes fumantes.
Un secrétaire à abattant conservé dans la collection Wallace, Londres (inv. F299) fait partie de ses œuvres les plus emblématiques.
Etonnamment la situation financière de Foullet n’est pas florissante. Ses difficultés permettent cependant de mettre assez précisément en lumière l’état de son affaire dès le début de son activité. En effet, dès 1767 il est débiteur du marchand-ébéniste Léonard Boudin d'une somme assez conséquente et qui s'élève à 5.232 livres. Cette dette étant toujours en souffrance au décès de son père en 1775, il est alors contraint de céder la succession de son père à Boudin.