TABLE A ECRIRE D'EPOQUE TRANSITION
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TABLE A ECRIRE D'EPOQUE TRANSITION

ESTAMPILLE DE PIERRE-ANTOINE FOULLET, VERS 1770

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TABLE A ECRIRE D'EPOQUE TRANSITION
ESTAMPILLE DE PIERRE-ANTOINE FOULLET, VERS 1770
En placage de bois de rose et marqueterie sur fond d'érable-sycomore, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau en partie ceint d'une galerie jourée et à décor d'instruments scientifiques, d'un vase néoclassique et de branches fleuries, la ceinture à décor de vases, cartes à jouer et instuments d'écriture ouvrant par un tioir en façade et un tiroir latéral, les pieds cambrés, estampillée PA FOULLET et JME sous la traverse avant ; accidents, soulèvements et manques à la marqueterie
H.: 73 cm. (28 ¾ in.) ; L.: 63 cm. (24 ¾ in.) ; P.: 46 cm. (18 in.)
Pierre-Antoine Foullet, reçu maître en 1765
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A LATE LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED TULIPWOOD AND MARQUETRY WRITING TABLE STAMPED BY PIERRE-ANTOINE FOULLET, CIRCA 1770

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Lionel Gosset
Lionel Gosset

Lot Essay

Avec son plateau en marqueterie exceptionnel, sa ligne audacieuse, cette table est l’œuvre du talentueux Pierre-Antoine Foullet (reçu maître en 1765).
Fils de l’ébéniste Antoine Foullet (maître en 1749) spécialisé dans les caisses d’horlogerie, Pierre-Antoine s’installe rue du Faubourg Saint-Antoine avant d’emménager rue de Charonne en 1770.
Il rencontre un succès important avec une commode de style Transition tripartite centrée d’un médaillon qui a été déclinée à de nombreuses reprises. Sa production semble se limiter au secteur du luxe.
Le soin apporté aux marqueteries se retrouve sur la présente table où minutie et richesse des détails se conjuguent aisément. Il maîtrise à la perfection le thème néo-classique et ses urnes et autres cassolettes fumantes.
Un secrétaire à abattant conservé dans la collection Wallace, Londres (inv. F299) fait partie de ses œuvres les plus emblématiques.
Etonnamment la situation financière de Foullet n’est pas florissante. Ses difficultés permettent cependant de mettre assez précisément en lumière l’état de son affaire dès le début de son activité. En effet, dès 1767 il est débiteur du marchand-ébéniste Léonard Boudin d'une somme assez conséquente et qui s'élève à 5.232 livres. Cette dette étant toujours en souffrance au décès de son père en 1775, il est alors contraint de céder la succession de son père à Boudin.

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