Lot Essay
Ce bureau de pente s’intègre parfaitement dans l’œuvre de Jean-François Hache, héritier d’une dynastie d’ébénistes reconnue depuis Thomas Hache (1664-1747), son grand-père, dont le savoir-faire fut récompensé en 1721 par le brevet d’Ebéniste des ducs d’Orléans, gouverneurs du Dauphiné et princes de sang. Ce brevet sera ensuite conservé par Pierre (1705-1776), fils de Thomas puis par Jean-François (1730-1796). Installés à Grenoble depuis 1699, ils réussirent, à l’instar de Nogaret à Lyon, à rivaliser avec les grands ébénistes parisiens.
En ce qui concerne le mobilier de Jean-François, ce dernier porte souvent une étiquette commerciale, annonçant la gamme de sa production, comme sur ce modèle étiqueté A GRENOBLE / Hache Fils, Ebéniste de Monseigneur le DUC d’ORLEANS.
En effet, ce modèle est caractéristique de la production de Jean-François Hache avec ses quatre pieds cambrés terminés par des sabots de biche, incrusté de marqueterie à décor d’un bouquet de fleurs et d’une chenille dans un cartouche cordiforme. Ce bureau de pente est donc à rapprocher du modèle figurant dans l’ouvrage P. et F. Rouge, Le génie des HACHE, Dijon, 2005, p. 383, bien qu’il diffère légèrement avec le nôtre puisque ce dernier a un décor contenant non pas une chenille mais un papillon sur le point de s’envoler. Toutefois, cet ouvrage présente deux autres bureaux de pente à la page 384 dont l’un semble également contenir une chenille sur son décor, et qui aurait meublé la demeure de la Furronières (maison de Stendhal).
Il s’agit peut-être de notre bureau ou alors d’un modèle au décor quasiment identique, ce qui n’est pas impossible étant donné que Jean-François Hache aimait faire varier légèrement ses décors.
En ce qui concerne le mobilier de Jean-François, ce dernier porte souvent une étiquette commerciale, annonçant la gamme de sa production, comme sur ce modèle étiqueté A GRENOBLE / Hache Fils, Ebéniste de Monseigneur le DUC d’ORLEANS.
En effet, ce modèle est caractéristique de la production de Jean-François Hache avec ses quatre pieds cambrés terminés par des sabots de biche, incrusté de marqueterie à décor d’un bouquet de fleurs et d’une chenille dans un cartouche cordiforme. Ce bureau de pente est donc à rapprocher du modèle figurant dans l’ouvrage P. et F. Rouge, Le génie des HACHE, Dijon, 2005, p. 383, bien qu’il diffère légèrement avec le nôtre puisque ce dernier a un décor contenant non pas une chenille mais un papillon sur le point de s’envoler. Toutefois, cet ouvrage présente deux autres bureaux de pente à la page 384 dont l’un semble également contenir une chenille sur son décor, et qui aurait meublé la demeure de la Furronières (maison de Stendhal).
Il s’agit peut-être de notre bureau ou alors d’un modèle au décor quasiment identique, ce qui n’est pas impossible étant donné que Jean-François Hache aimait faire varier légèrement ses décors.