PAIRE DE COMMODES D’EPOQUE REGENCE
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PAIRE DE COMMODES D’EPOQUE REGENCE

ATTRIBUEES À ETIENNE DOIRAT, VERS 1725

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PAIRE DE COMMODES D’EPOQUE REGENCE
ATTRIBUEES À ETIENNE DOIRAT, VERS 1725
En placage de palissandre de Rio et ornementation de bronze ciselé et doré, le dessus de marbre rouge royal, le corps cintré ouvrant par trois tiroirs ornés d'entrées de serrure flanquées de sphinges, les montants ornés de chutes de cartouches, les pieds appliqués de concrétions rocaille
H.: 79,5 cm. (31 ¼ in.) ; L.: 76 cm. (30 in.) ; P.: 47,5 cm. (20 in.)
Provenance
Vente Sotheby’s, Monaco, 21-22 mai 1978, lot 112 ;
Collection Gutzwiller ; vente Sotheby's, Monaco, 1er juillet 1995, lot 140 ;
Vente Christie’s, Londres, 13 novembre 2018, lot 224 ;
Collection particulière provenant d’un château européen.
Special notice
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Further details
A PAIR OF REGENCE ORMOLU-MOUNTED RIO ROSEWOOD COMMODES ATTRIBUTED TO ETIENNE DOIRAT, CIRCA 1725

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Hippolyte de la Féronnière
Hippolyte de la Féronnière Head of European Furniture Department

Lot Essay

Avec leur forme atypique, la présente paire de commodes illustre l'œuvre du célèbre ébéniste Etienne Doirat (1675-1732). Doirat est connu pour être l'un des rares ébénistes de la période Régence à avoir ponctuellement estampillé ses pièces, étant donné que l'estampille n'a été rendue obligatoire par la guilde parisienne des menuisiers-ébénistes qu'en 1751 (J.-D. Augarde, Etienne Doirat, Menuisier en ébène, J. Paul Getty Museum Journal, Vol. XIII, 1985, pp. 33-52). Doirat eut plusieurs installations successives dans le quartier du Faubourg Saint-Antoine. Il rencontra un succès manifeste, réussite attestée tant par la riche dot de sa fille -en 1720- que par la présence de onze établis dans son atelier. Au sujet de sa forme, soulignons que Doirat affectionne particulièrement les modèles que l'on qualifierait aujourd'hui de quelque peu archaïsants. L'inventaire dressé après sa mort en 1732 et publié par J.-D. Augarde en 1985 révèle en effet que Doirat gardait le contrôle exclusif de ses montures en bronze doré, conservant non seulement les chefs-modèles mais aussi les exemplaires inutilisés et finis. Il est donc possible d'attribuer certaines pièces sur la base des seules montures (op. cit.). Le motif du sphinx femelle figure sur plusieurs exemplaires estampillés par Doirat, parmi lesquels une commode connexe, estampillée à la fois Doirat et Louis Simon Painsun (gendre avec lequel il a collaboré) ; tandis que les sabots ornés de coquilles se retrouvent sur d'autres pièces estampillées par l'ébéniste.

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