Lot Essay
Représentant du maniérisme anversois, le Maître de l’Adoration d’Anvers tient son nom de convention du triptyque de l’Adoration des Mages conservé au musée des Beaux-Arts d’Anvers (inv. no. 208/209/210). Si sa véritable identité reste à découvrir, d’autres œuvres – pour la plupart des caisses, volets et prédelles de retables – ont pu lui été attribuées.
Nous distinguons parmi celles-ci le retable en place dans l’église Saint-Martin de Linnich en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, daté vers 1520, dont la composition et le programme iconographique de certains éléments rappellent notre œuvre double-face. La prédelle intérieure du volet gauche de ce retable, illustrant Le mariage de la Vierge, présente en effet une composition très proche de notre panneau. Le volet extérieur droit de ce même retable reprend également le thème de la Résurrection de Lazare. Si la composition générale diffère de notre œuvre, malgré quelques éléments communs comme la figure du Christ, nous notons qu’il s’agit d’un épisode biblique représenté à plusieurs reprises par le maître anonyme. Nous le retrouvons en effet aussi sur un panneau conservé au musée Wallraf-Richartz de Cologne (inv. no. DEP 436).
Les dimensions de nos panneaux portent à croire que ceux-ci devaient servir de prédelles. Une autre hypothèse serait de les considérer comme des éléments formant la partie inférieure de volets de retables.
Nous remercions Peter van den Brink et Till-Holger Borchert d’avoir proposé cette attribution sur base d’un examen photographique de l’œuvre.
Nous distinguons parmi celles-ci le retable en place dans l’église Saint-Martin de Linnich en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, daté vers 1520, dont la composition et le programme iconographique de certains éléments rappellent notre œuvre double-face. La prédelle intérieure du volet gauche de ce retable, illustrant Le mariage de la Vierge, présente en effet une composition très proche de notre panneau. Le volet extérieur droit de ce même retable reprend également le thème de la Résurrection de Lazare. Si la composition générale diffère de notre œuvre, malgré quelques éléments communs comme la figure du Christ, nous notons qu’il s’agit d’un épisode biblique représenté à plusieurs reprises par le maître anonyme. Nous le retrouvons en effet aussi sur un panneau conservé au musée Wallraf-Richartz de Cologne (inv. no. DEP 436).
Les dimensions de nos panneaux portent à croire que ceux-ci devaient servir de prédelles. Une autre hypothèse serait de les considérer comme des éléments formant la partie inférieure de volets de retables.
Nous remercions Peter van den Brink et Till-Holger Borchert d’avoir proposé cette attribution sur base d’un examen photographique de l’œuvre.