Lot Essay
La collection Fiore Arts d’art taino est un exemple unique de collection privée constituée de trente-huit objets réalisés sur divers supports comprenant l’os de lamentin, le coquillage, le bois et la terre cuite, tous empreints d’une forte iconographie symbolique.
Les pièces les plus importantes ont été exposées sur le long terme au Museum of Fine Arts, Boston et au Metropolitan Museum of Art, ou dans des expositions spécifiques à la culture des Tainos organisées par les plus importantes institutions culturelles des États-Unis et d’Europe, telles que l'American Museum of Natural History, le Museo del Barrio ou encore le Petit Palais à Paris.
Ce type d’œuvres témoigne de la créativité des Tainos et tient une place unique dans l’histoire des premières rencontres entre les Amérindiens et Christophe Colomb, puis dans la mise en place postérieure des modèles coloniaux en Amérique latine.
The Fiore Arts Collection of Taino art is a unique private collection composed of thirty-eight works made in a variety of media including manatee bone, shell, wood and terracotta, layered with symbolically charged iconography.
The most important pieces have been on long term loan at the Museum of Fine Arts, Boston and the Metropolitan Museum of Art and in special exhibitions on Taino culture in the leading institutions of the United States and Europe including the American Museum of Natural History, the Museo del Barrio and the Petit Palais in Paris.
The works speak to the creativity of the Taino and hold a unique role in the story of the first encounter of Amerindians with Christopher Columbus and the subsequent development of Colonial patterns in Latin America.
Amulette percée au niveau du cou pour la suspension et décorée d’une représentation vigoureuse d’un Zemi anthropomorphe montré dans une position fortement accroupie avec des genoux anguleux et repliés, une tête proéminente à la mâchoire prognathe avec des dents en ligne et bien visibles et surmontée d’un capuchon bombé.
Lawrence Waldron décrit cette sous-catégorie de pendentifs anthropomorphes comme pouvant ressembler à un « captif attaché assis sur un duho invisible » (cf. Waldron, L., Pre-Columbian Art of the Caribbean, Gainesville, 2019, p. 328).
Le revers aplati du pendentif peut suggérer une utilisation en tant que pendentif Zemi, comme dans les pratiques tainos documentées par les premiers chroniqueurs espagnols. Les caciques portaient ce type d’amulettes, enfilées sur des bandes ou des ficelles de coton tissé pour les attacher ensuite à l’arrière de la tête sous des coiffures à plumes.
Pour un exemple similaire, voir ibid, pl. 6.9.
Les pièces les plus importantes ont été exposées sur le long terme au Museum of Fine Arts, Boston et au Metropolitan Museum of Art, ou dans des expositions spécifiques à la culture des Tainos organisées par les plus importantes institutions culturelles des États-Unis et d’Europe, telles que l'American Museum of Natural History, le Museo del Barrio ou encore le Petit Palais à Paris.
Ce type d’œuvres témoigne de la créativité des Tainos et tient une place unique dans l’histoire des premières rencontres entre les Amérindiens et Christophe Colomb, puis dans la mise en place postérieure des modèles coloniaux en Amérique latine.
The Fiore Arts Collection of Taino art is a unique private collection composed of thirty-eight works made in a variety of media including manatee bone, shell, wood and terracotta, layered with symbolically charged iconography.
The most important pieces have been on long term loan at the Museum of Fine Arts, Boston and the Metropolitan Museum of Art and in special exhibitions on Taino culture in the leading institutions of the United States and Europe including the American Museum of Natural History, the Museo del Barrio and the Petit Palais in Paris.
The works speak to the creativity of the Taino and hold a unique role in the story of the first encounter of Amerindians with Christopher Columbus and the subsequent development of Colonial patterns in Latin America.
Amulette percée au niveau du cou pour la suspension et décorée d’une représentation vigoureuse d’un Zemi anthropomorphe montré dans une position fortement accroupie avec des genoux anguleux et repliés, une tête proéminente à la mâchoire prognathe avec des dents en ligne et bien visibles et surmontée d’un capuchon bombé.
Lawrence Waldron décrit cette sous-catégorie de pendentifs anthropomorphes comme pouvant ressembler à un « captif attaché assis sur un duho invisible » (cf. Waldron, L., Pre-Columbian Art of the Caribbean, Gainesville, 2019, p. 328).
Le revers aplati du pendentif peut suggérer une utilisation en tant que pendentif Zemi, comme dans les pratiques tainos documentées par les premiers chroniqueurs espagnols. Les caciques portaient ce type d’amulettes, enfilées sur des bandes ou des ficelles de coton tissé pour les attacher ensuite à l’arrière de la tête sous des coiffures à plumes.
Pour un exemple similaire, voir ibid, pl. 6.9.