Lot Essay
Pendentif-cuillère percé d’une paire de trous de suspension sur le bord supérieur, orné d’une impressionnante tête surnaturelle sculptée en relief avec les attributs d’une créature jaguar, avec une bouche édentée incurvée vers le bas, des narines creusées, des yeux en amande profondément en retrait, coiffé d’un bandeau incisé avec des médaillons ovales sur chaque coté, et avec une bordure évasée qui se prolonge sur le coté droit tout en comportant un creux complémentaire sur la gauche.
Les pierres de couleur verte et en particulier le jade étaient des signes distinctifs qui mettaient en avant ceux qui les portaient et elles étaient employées par les classes dirigeantes au sein des centres cérémoniels de la Mésoamérique tout comme faisant partie des mobiliers funéraires pour les élites sociales. La pierre vert émeraude était dénommée quetzalitzli par les peuples du Méxique, la couleur des plumes de la queue de l’oiseau quetzal.
L’utilisation de ces objets dénommés « cuillère » demeure ambigüe avec des suppositions d’emplois en tant que palettes d’artiste, ustensiles pour ingérer des substances hallucinogènes ou accessoires pour pratiquer une saignée. Des représentations sculptées en pierre des élites et souverains olmèques montrent de tels ornements en forme de cuillère portés en tant que perctoraux.
Pour des exemples de pendentifs-cuillères avec des représentations surnaturelles, voir Coe, M., The Olmec World: Ritual and Rulership, New York, 1995, pl. 73-74.
« Depuis la Période Préclassique jusqu’à la Période Postclassique, aucune matière première ne fut en mésoamérique plus précieuse et estimée que ne le furent la pierre verte et les objets produits dans cette matière » in Pillsbury, J. et al., Golden Kingdoms: Luxury and Legacy in the Ancient Americas, Los Angeles, 2017, p. 67.
Les pierres de couleur verte et en particulier le jade étaient des signes distinctifs qui mettaient en avant ceux qui les portaient et elles étaient employées par les classes dirigeantes au sein des centres cérémoniels de la Mésoamérique tout comme faisant partie des mobiliers funéraires pour les élites sociales. La pierre vert émeraude était dénommée quetzalitzli par les peuples du Méxique, la couleur des plumes de la queue de l’oiseau quetzal.
L’utilisation de ces objets dénommés « cuillère » demeure ambigüe avec des suppositions d’emplois en tant que palettes d’artiste, ustensiles pour ingérer des substances hallucinogènes ou accessoires pour pratiquer une saignée. Des représentations sculptées en pierre des élites et souverains olmèques montrent de tels ornements en forme de cuillère portés en tant que perctoraux.
Pour des exemples de pendentifs-cuillères avec des représentations surnaturelles, voir Coe, M., The Olmec World: Ritual and Rulership, New York, 1995, pl. 73-74.
« Depuis la Période Préclassique jusqu’à la Période Postclassique, aucune matière première ne fut en mésoamérique plus précieuse et estimée que ne le furent la pierre verte et les objets produits dans cette matière » in Pillsbury, J. et al., Golden Kingdoms: Luxury and Legacy in the Ancient Americas, Los Angeles, 2017, p. 67.