CANAPE D'EPOQUE LOUIS XVI
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CANAPE D'EPOQUE LOUIS XVI

ESTAMPILLES DE FRANCOIS-CLAUDE MENANT ET NICOLAS POIRION, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE

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CANAPE D'EPOQUE LOUIS XVI
ESTAMPILLES DE FRANCOIS-CLAUDE MENANT ET NICOLAS POIRION, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE
En noyer mouluré, sculpté et doré, le dossier centré d'une coquille symétrique, les accotoirs munis de manchettes reposant sur des consoles à décor de frise de piastres et d'une feuille d'acanthe, la ceinture centrée d'un cartouche à décor de fleurs et de frises d'entrelacs, reposant sur des pieds en console surmontés d'une feuille d'acanthe, estampillé à deux reprises FC MENANT sur la traverse avant et estampillé N. PRN..., la couverture de soie rose à motifs floral
François Claude Menant, reçu maître en 1786
Nicolas Poirion, reçu à l'Académie de Saint-Luc en 1751
H.: 91,5 cm. (36 in.) ; L.: 131 cm. (51 1⁄2 in.)
Provenance
Collection Seligman, Paris;
Thelma Chrysler Foy ; sa vente Parke-Bernet, New York, 22-23 mai 1959, lot 719.
Special notice
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds) This item will be transferred to an offsite warehouse after the sale. Please refer to department for information about storage charges and collection details.
Further details
A LOUIS XVI GILT-BEECHWOOD SOFA STAMPED BY FRANCOIS CLAUDE MENANT AND NICOLAS POIRION, LAST QUARTER 18TH CENTURY

Lot Essay

François Claude Menant (1757-1793, bien que reçu à la maîtrise de menuiserie en siège en septembre 1786 et installé rue de Charenton, n’exerce que très peu de temps. En effet, il s’engage aux côtés des révolutionnaires avant une courte carrière militaire qui aura raison de lui sur les champs de bataille du nord de la France. Son atelier est cependant repris par sa veuve et son fils jusqu’aux environs de 1815.
Une partie de sa production nous est tout de même parvenue, notamment un fauteuil à dossier lyre en acajou conservé au MAD, Paris.
Quant à l’estampille N.PRN présente sur le canapé, celle-ci est traditionnellement attribuée au sculpteur Nicolas Poirion. On retrouve en effet à plusieurs reprises cette estampille sur d’autres sièges Louis XVI.

Autant on ignore la destination de ce canapé et des fauteuils en suite (lot 99) au XVIIIe siècle, autant on sait qu’ils ont figuré dans une collection mythique américaine des années 1940-1950 : la fille de Walter Chrysler, directeur des chemins de fer et de l’automobile de la Chrysler Corporation.
Thelma Chrysler Foy (1902-1957) est en effet considérée comme l’une des figures de proue de la société new-yorkaise. Réputée pour son caractère difficile et pour son goût sûr tant artistique que vestimentaire, elle apparaît ainsi à plusieurs reprises sur la liste annuelle des dix femmes les mieux habillées du pays – The Best Dressed List ! Elle arbore parmi ses somptueux bijoux, un superbe diamant poire monté en collier de 54,03 carats récemment apparu sur le marché de l'art (vente Christie’s, New York, 8 juin 2021, lot 135).
Elle parcourt le monde avec son mari Byron Foy et tous deux constituent ainsi leur collection d’art au fil de leurs découvertes, qui vient orner leur appartement new-yorkais, voisin de celui de John D. Rockefeller Jr, situé dans le mythique immeuble du 740 Park Avenue. Les meubles de Carlin, Weisweiler, Oeben ou encore de Jacob côtoient des bronzes notamment réalisés par Gouthière, Thomire et Martincourt. Les murs sont, quant à eux, ornés des œuvres de Renoir, Degas, Vuillard et Toulouse-Lautrec, le tout rythmé par des sculptures de Houdon, Falconet, Clodion et Giovanni da Bologna.
Thelma Chrysler Foy perd sa bataille acharnée contre une leucémie en 1957 et se voit décrite dans la nécrologie que le New York Times lui consacre comme « la femme du plus grand goût qui soit actuellement dans la vie de New York ».
On retrouve une partie de sa garde-robe au Costume Institute du Metropolitan Museum of Art de New York, ainsi qu’une partie de sa collection de meubles et œuvres d’art, à l’instar d’un tableau de Picasso LActeur, d’une paire de fauteuils à la reine de Chevigny (inv. 53.217.4) ou encore d’un bureau plat Louis XIV en marqueterie Boulle (inv. 64.175).


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