Lot Essay
Bien que non estampillé, notre présent lot de par sa qualité d’exécution, et réalisé dans le plus pur style Transition, est très probablement l’œuvre d’un ébéniste d’exception. La définition même de ce style réside dans le savant mélange d’un corps droit et de pieds galbés, ainsi il est d’usage de dire pour ces meubles que la partie haute est déjà Louis XVI tandis que les pieds sont encore Louis XV. Bien qu’il soit tentant de penser que la Transition fut une simple étape naturelle entre ces deux périodes, en réalité le style Louis XVI avait déjà fait une apparition foudroyante en 1758 en l’incroyable et très connu bureau de Lalive de July avec son architecture et son décor tout droit inspiré de l’Antique. Le style Transition à proprement parlé, se diffusera après cet évènement, tout au long des années 1760 et davantage en réaction à cet excès du style à la grecque un peu prématuré.
La qualité de la marqueterie mais également l’effet pictural de la composition florale ainsi que la fluidité du dessin qu’il s’agisse du panneau central ou des panneau latéraux ne sont pas pas sans nous rappeler l’œuvre de l’un des plus grands artisans de son temps : Jean François Oeben (1721-1763). La frise d’entrelacs de la partie supérieure fait écho aux fameuses frises de bronze doré fidèles aux productions ornementées d’Oeben de cette période Transition que l’on retrouve notamment sur de nombreuses commodes portant son estampille. Nous pouvons par la même occasion, rapprocher notre présent lot d’un secrétaire estampillé J. Oeben, stylistiquement très semblable et qui fut présenté à la vente chez Sotheby’s, New York, le 25 avril 1998, lot 338. Nous retrouvons en effet cette structure si atypique et très étroite du corps ainsi que ces pieds carrés et ces bouquets de fleurs prenant place au sein de délicats encadrements géométriques.
La qualité de la marqueterie mais également l’effet pictural de la composition florale ainsi que la fluidité du dessin qu’il s’agisse du panneau central ou des panneau latéraux ne sont pas pas sans nous rappeler l’œuvre de l’un des plus grands artisans de son temps : Jean François Oeben (1721-1763). La frise d’entrelacs de la partie supérieure fait écho aux fameuses frises de bronze doré fidèles aux productions ornementées d’Oeben de cette période Transition que l’on retrouve notamment sur de nombreuses commodes portant son estampille. Nous pouvons par la même occasion, rapprocher notre présent lot d’un secrétaire estampillé J. Oeben, stylistiquement très semblable et qui fut présenté à la vente chez Sotheby’s, New York, le 25 avril 1998, lot 338. Nous retrouvons en effet cette structure si atypique et très étroite du corps ainsi que ces pieds carrés et ces bouquets de fleurs prenant place au sein de délicats encadrements géométriques.