CIMIER CI WARA BAMANA, PAR LE MAÎTRE DE L'ENCOLURE VOLANTE
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a c… Read more
CIMIER CI WARA BAMANA ATTRIBUÉ AU « MAÎTRE DE L'ENCOLURE VOLANTE »

MALI

Details
CIMIER CI WARA BAMANA ATTRIBUÉ AU « MAÎTRE DE L'ENCOLURE VOLANTE »
MALI
Hauteur : 80.5 cm. (31 3⁄4 in.)
Provenance
Merton Daniel Simpson (1928-2013), New York
Maurice Bonnefoy (1920-1999), D'Arcy Galleries, New York
Transmis par descendance
Christie's, Amsterdam, 24 mai 2000, lot 30
Christie's, Paris, 8 décembre 2004, lot 124
Collection privée, Royaume-Uni, acquis lors de cette vente
Literature
Wardwell, A., « A Bambara Master Carver » in African Arts, Los Angeles, novembre 1984, vol. XVIII, n° 1, p. 83, n° 1
Special notice
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds)
Further details
BAMANA CI WARA HEADDRESS ATTRIBUTED TO THE "THE MASTER OF THE FLYING MANE"

Brought to you by

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

Lot Essay

Il est possible au regard de certains détails formels d’identifier le travail d’un atelier ou d’un maître-sculpteur. Ici, Allen Wardwell attribue cette œuvre au maître dit « de l’encolure volante ».

Selon lui le style de cette main de maître allie « élégance, grâce, dignité et puissance »1, soit tous les attributs qui siéent à l'être mythique ci wara que les cimiers représentent - être hybride alliant les traits de l’orcytérope et ceux de l’antilope -.

Les autres exemples sculptés par le même artiste partagent un traitement sculptural identifiable : des cornes allongées à la verticale qui rebiquent à leurs pointes, des incisions spiralées aux cornes jusqu’à leur point de retroussement, une ornementation frontale de bandes parallèles, le visage étiré et fin, des yeux insérés de métal et une encolure hérissée.

Cette magnifique sculpture, d’une typologie très rare, moins de dix exemplaires connus, est à rapprocher de deux autres exemples analogues : le premier conservé au Museum Rietberg (inv. n° RAF202) et le second, encore en mains privées, publié in Goldwater, R., Bambara Sculpture of the Western Sudan, New York, 1960, p. 36, n° 45.

1 « A Bambara Master Carver » in African Arts, Los Angeles, novembre 1984, vol. XVIII, n° 1, p. 83

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