Lot Essay
Un tel raffinement ne peut laisser de marbre ! Magnifié par le travail minutieux de la coiffe tressée et agrémentée, ce superbe masque s'impose comme l'un des témoins les plus aboutis de la tradition sculpturale Dan.
Il s'inscrit comme l'un des plus remarquables et émouvants du corpus : l'extême élaboration de la coiffure, la pureté des lignes et des formes, sa patine noire luisante ainsi que l'extrême finesse et douceur des modelés retranscrivent à la perfection l'admiration qui lui était accordée en peuple Dan. Image de la beauté idéalisée du visage féminin, édifiée par la coiffe tripartite composée d'amulettes et prolongée par deux nattes latérales, ce masque jouit de la renommée qu'il détient depuis des décennies : les coiffes, chez les Dan, étant souvent plus prisées que les masques en eux-mêmes et transmises à d'autres générations de masques.
A l'instar de sa renommée, il bénéficie d'une provenance remarquable, Hubert Goldet, véritable passionné et illustre collectionneur des arts d'Afrique (cf. de Ricqlès, Collection Hubert Goldet, Paris, 30 juin 2001). Pour le citer : « Aujourd'hui, si je devais ne plus collectionnner l'Art d'Afrique, je crois que je ne collectionnerais rien » in Arts d'Afrique Noire, Arnouville, automne 1979, n° 31.
Défiant « toute concurence », ce véritable écrin peut-être comparé à l'exemplaire anciennement Charles Ratton (1895-1986) publié dans Nahon, P., Quelques impressions d'Afrique, Vence, 1996, p. 251 ou encore Fischer, E. et Homberger, L., Die Kunst der Dan, Zurich, 1976, p. 67, n° 36.
Il s'inscrit comme l'un des plus remarquables et émouvants du corpus : l'extême élaboration de la coiffure, la pureté des lignes et des formes, sa patine noire luisante ainsi que l'extrême finesse et douceur des modelés retranscrivent à la perfection l'admiration qui lui était accordée en peuple Dan. Image de la beauté idéalisée du visage féminin, édifiée par la coiffe tripartite composée d'amulettes et prolongée par deux nattes latérales, ce masque jouit de la renommée qu'il détient depuis des décennies : les coiffes, chez les Dan, étant souvent plus prisées que les masques en eux-mêmes et transmises à d'autres générations de masques.
A l'instar de sa renommée, il bénéficie d'une provenance remarquable, Hubert Goldet, véritable passionné et illustre collectionneur des arts d'Afrique (cf. de Ricqlès, Collection Hubert Goldet, Paris, 30 juin 2001). Pour le citer : « Aujourd'hui, si je devais ne plus collectionnner l'Art d'Afrique, je crois que je ne collectionnerais rien » in Arts d'Afrique Noire, Arnouville, automne 1979, n° 31.
Défiant « toute concurence », ce véritable écrin peut-être comparé à l'exemplaire anciennement Charles Ratton (1895-1986) publié dans Nahon, P., Quelques impressions d'Afrique, Vence, 1996, p. 251 ou encore Fischer, E. et Homberger, L., Die Kunst der Dan, Zurich, 1976, p. 67, n° 36.