Lot Essay
Monni Adams a mis en évidence certaines caractéristiques formelles qui permettraient de distinguer facilement les masques Mano de style féminin de leurs homologues Dan1. Outre certains traits du visage, comme les paupières supérieures "tirées vers le bas" et les oreilles saillantes - élément clé afin d’identifier un masque Mano -, la partie basse incurvée des masques serait le critère principal.
Ce très beau masque Mano se distingue par ses traits naturalistes, ses proportions, sa coiffure finement tressée et probablement le blanc de kaolin anciennement appliqué en bandeau autour des yeux qui lui confère une présence singulière. A la sérénité s’ajoute l’agressivité traduite par l’agrémentation de deux dents pointues. Cette ambivalence s’explique certainement par la fonction justicière que pouvait avoir le masque. Bien que cette fonction reste hypothétique, ce masque est un magnifique exemple et certainement l’un des plus beaux du corpus.
Pour des exemples analogues, voir celui de l’ancienne collection Harley conservé au Peabody Museum (inv. n° 37-77-50/2790) ou encore celui illustré dans Schwab, G., Tribes of the Liberian Hinterland, Cambridge, 1947, vol. XXXI, fig. 89, n° g.
1Adams, M., « Locating the Mano Mask » in African Arts, Los Angeles, été 2010, vol. 43, n° 2, pp. 16-37
Ce très beau masque Mano se distingue par ses traits naturalistes, ses proportions, sa coiffure finement tressée et probablement le blanc de kaolin anciennement appliqué en bandeau autour des yeux qui lui confère une présence singulière. A la sérénité s’ajoute l’agressivité traduite par l’agrémentation de deux dents pointues. Cette ambivalence s’explique certainement par la fonction justicière que pouvait avoir le masque. Bien que cette fonction reste hypothétique, ce masque est un magnifique exemple et certainement l’un des plus beaux du corpus.
Pour des exemples analogues, voir celui de l’ancienne collection Harley conservé au Peabody Museum (inv. n° 37-77-50/2790) ou encore celui illustré dans Schwab, G., Tribes of the Liberian Hinterland, Cambridge, 1947, vol. XXXI, fig. 89, n° g.
1Adams, M., « Locating the Mano Mask » in African Arts, Los Angeles, été 2010, vol. 43, n° 2, pp. 16-37