HOCHET TLINGIT, COLOMBIE-BRITANNIQUE
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HOCHET TLINGIT, COLOMBIE-BRITANNIQUE

CANADA

Details
HOCHET TLINGIT, COLOMBIE-BRITANNIQUE
CANADA
Hauteur : 37.5 cm. (14 3⁄4 in.)
Provenance
Probablement acquis par Thomas Ernest Smith (1861-1922), Portsmouth, Royaume-Uni
Collection Harry Geoffrey Beasley (1881-1939), Kent, Royaume-Uni, en 1929
John C. Wise (1902-1981), New York
Collection William A. McCarty-Cooper (1937-1991), Los Angeles
Christie's, New York, Important Tribal Art and Antiquities from the Collection of William A. McCarty Cooper, 19 mai 1992, lot 23
Sotheby's, New York, 16 novembre 2001, lot 16
George Abrams, États-Unis
James Economos, Economos Works of Art, Santa Fe, Nouveau-Mexique
Collection privée, États-Unis
Collection privée, États-Unis, acquis auprès de cette dernière en 2008
Exhibited
Londres, Burlington Fine Arts Club (1866-1952), juin 1920, prêt temporaire
Special notice
From time to time, Christie's may offer a lot which it owns in whole or in part. This is such a lot.
Further details
TLINGIT RATTLE, BRITISH COLUMBIA, CANADA
Sale room notice
Veuillez noter que la hauteur de ce lot est de 37.5 cm.
Please note that the height of this lot is 14 3⁄4 in.

Brought to you by

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

Lot Essay

La plupart des hochets-corbeaux étaient habituellement utilisés par les chefs et associés aux emblèmes héraldiques du clan. Cependant, certains semblent avoir eu également une utilité chamanique. Ce type de hochet adopte un motif conventionnel qui, dans la plupart des cas, montre un chaman allongé sur le dos d’un corbeau, avec sa langue s’étendant jusqu’à la bouche d’un martin-pêcheur. Dans de très rares cas, comme dans le cas présent, la figure du chaman est ornée d’une grenouille reposant sur sa poitrine. Chez les Tlingit, la grenouille, emblème du clan du Corbeau, était également l’une des sources d’informations ésotériques du chaman sur le monde surnaturel. Selon les croyances chamaniques, la langue d’un animal contenait sa force spirituelle et sa force vitale, ce qui nous permet d’interpréter la scène représentée ici comme celle d’un échange ésotérique entre un chaman et son esprit gardien. Sur la partie inférieure on distingue la représentation stylisée de la tête d’un faucon. Dans l’ensemble, le hochet, finement incisé en relief, est magnifiquement décoré de pigments noir, vert et rouge vermillon. Pour un hochet comparable, voir Holm, B. et Reid, B., Indian Art of the Northwest Coast. A Dialogue on Craftsmanship and Aesthetics, Washington, 1975, fig. 79. Malgré le degré hautement conventionnel de ce type de hochet, l’exemple pris par Holm et Reid est très semblable. On peut avancer l’hypothèse que ces deux hochets aient été sculptés par le même artiste. Holm mentionne en effet le fait qu’il connaisse « d’autres oeuvres réalisées par le même artiste ». Reid conclut : « non seulement il était un bon artiste et créateur, mais également un [réel] maître-sculpteur. » (Holm et Reid, ibid.,1975, pp. 196-197)

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