Lot Essay
The Tiv people, residing in the Benue River valley, excel in metalwork. Among the objects associated with this culture which are sculpted using the lost wax technique are jewelry sets, pipes, snuffboxes and axes.
This adze is a true piece of regalia that indicated the status and power of its owner, probably a former dignitary or clan chief. This example is distinctive among the corpus for the extreme care with which the oval head is sculpted, surmounted with a finely decorated sagittal crest, and adorned with skilfully carved ears. The headdress is delicately braided in striated parallel rows and topped with little spherical projections. The refinement of this work is enhanced by the fine blade which projects from the mouth, finishing in an elegant scalloped tip. The exquisitely embossed accents of the gold-colored brass handle reinforce the importance of this emblem, emphasized by a dark patina that allows various pretty hues to emerge.
Such scepters, most of which were purchased as early as the 19th century, are quite rare on the market today, and some of them are kept with museum collections. For analogous examples, refer to the one of the Fowler Museum at UCLA, inv. no. X79.827, or the one held at the Ethnologisches Museum of Berlin, inv. no. III C 16594.
Résidant dans la vallée de la rivière Bénoué, les Tiv transcendent le travail du métal dans cette région. Parmi les objets sculptés à la cire perdue associés à cette culture, on trouve des parures, des pipes et des tabatières ou encore des haches.
Véritable regalia, cette hache indiquait le statut et le pouvoir de son propriétaire, probablement un ancien notable ou chef de clan. L’exemplaire présenté ici de distingue du corpus par l’extrême soin apporté à la tête ovoïde, surplombée d’une crête sagittale finement décorée et les oreilles circulaires adroitement creusées. La coiffe est délicatement tressée en paliers parallèles, striés, et surmontée de petites projections sphériques. Le raffinement de cette œuvre est magnifié par la fine lame projetée de la bouche, à la terminaison élégamment échancrée. Les détails soignés et ciselés du manche, en laiton, couleur jaune-or, renforcent l’importance de cet emblème sublimé par une patine sombre qui laisse transparaître diverses jolies teintes.
Ces sceptres, pour la plupart acquis dès le XIXe siècle, sont aujourd’hui très rares sur le marché et sont pour certains conservés dans les collections muséales. Pour des exemples analogues, voir celui du Fowler Museum at UCLA, inv. n° X79.827 ou encore celui de l’Ethnologisches Museum de Berlin, inv. n° III C 16594.
This adze is a true piece of regalia that indicated the status and power of its owner, probably a former dignitary or clan chief. This example is distinctive among the corpus for the extreme care with which the oval head is sculpted, surmounted with a finely decorated sagittal crest, and adorned with skilfully carved ears. The headdress is delicately braided in striated parallel rows and topped with little spherical projections. The refinement of this work is enhanced by the fine blade which projects from the mouth, finishing in an elegant scalloped tip. The exquisitely embossed accents of the gold-colored brass handle reinforce the importance of this emblem, emphasized by a dark patina that allows various pretty hues to emerge.
Such scepters, most of which were purchased as early as the 19th century, are quite rare on the market today, and some of them are kept with museum collections. For analogous examples, refer to the one of the Fowler Museum at UCLA, inv. no. X79.827, or the one held at the Ethnologisches Museum of Berlin, inv. no. III C 16594.
Résidant dans la vallée de la rivière Bénoué, les Tiv transcendent le travail du métal dans cette région. Parmi les objets sculptés à la cire perdue associés à cette culture, on trouve des parures, des pipes et des tabatières ou encore des haches.
Véritable regalia, cette hache indiquait le statut et le pouvoir de son propriétaire, probablement un ancien notable ou chef de clan. L’exemplaire présenté ici de distingue du corpus par l’extrême soin apporté à la tête ovoïde, surplombée d’une crête sagittale finement décorée et les oreilles circulaires adroitement creusées. La coiffe est délicatement tressée en paliers parallèles, striés, et surmontée de petites projections sphériques. Le raffinement de cette œuvre est magnifié par la fine lame projetée de la bouche, à la terminaison élégamment échancrée. Les détails soignés et ciselés du manche, en laiton, couleur jaune-or, renforcent l’importance de cet emblème sublimé par une patine sombre qui laisse transparaître diverses jolies teintes.
Ces sceptres, pour la plupart acquis dès le XIXe siècle, sont aujourd’hui très rares sur le marché et sont pour certains conservés dans les collections muséales. Pour des exemples analogues, voir celui du Fowler Museum at UCLA, inv. n° X79.827 ou encore celui de l’Ethnologisches Museum de Berlin, inv. n° III C 16594.