Lot Essay
It is essential to consider two themes favored by the artists of the old Djenné culture, namely human figures (often seated directly on the ground) and those of the zoomorphic genre where serpents and equestrian figures are recurring themes.
The Laliberté sculpture is part of a very small body of works containing twenty or so objects. According to the chronology of Djenné styles, the said group has been identified by Bernard de Grunne as belonging to a ‘pre-classical period’ (Djenne-Jeno. 1000 ans de sculpture en terre cuite au Mali, Brussels, 2014, p. 237). Sculptures falling under this category are identified on the basis of naturalistic shaping of the anatomy and the finesse and subtlety of the various postures.
600 years after their creation, the exact function of these terra cottas remain somewhat of a mystery. Based on information provided by Mandé informers and on the basis of archeological reconstructions conducted by Roderick and Susan McIntosh, Bernard de Grunne suggested that these ‘terra cotta figures were effigies of the gods once worshipped by the inhabitants of this lost city. Each god had specific physical attributes that would indicate the appropriate type of worship’ (ibid, 2014, p. 44).
The stylistic homogeneity of this body of work does suggest that an artist or workshop was honouring commissions for private altars or for a sacred site built in honor of a mythical ancestor. The Laliberté figure compares favourably with two others, namely the one in the former Clyman collection and the one in the former Malcom collection (ibid, 2014, no. 168-169.). This piece stands out on account of its majestic attributes, the elegant body posture and the extreme care in creating a visually compelling sculpture.
Il importe de distinguer deux thématiques prisées par les artistes de l’ancienne culture Djenné soit, les figures humaines, souvent assises au sol, et arborant un grand nombre de parures, d’armes et de scarifications et d’autre part, le registre zoomorphe en grande partie orienté vers les effigies de serpents et les figures équestres.
La statue présentée ici s’inscrit stylistiquement dans un corpus restreint de figures Djenné dont moins d’une vingtaine d’exemplaires sont connus à ce jour. Dans la chronologie globale des différents styles Djenné identifiés, ce groupe a été classifié par Bernard de Grunne sous la dénomination de « style préclassique » (Djenne-Jeno. 1000 ans de sculpture en terre cuite au Mali, Bruxelles, 2014, p. 237). Les sculptures appartenant à ce corpus se distinguent des autres notamment par leur interprétation naturaliste de l’anatomie, la délicatesse des traits, le modelage tout en rondeurs, la subtilité des courbes de leur posture.
La fonction de ces terres cuites, plus de 600 ans après leur création, reste mystérieuse. En se basant sur des informations recueillies auprès des informateurs Mandé, et les reconstituions archéologiques menées par Roderick et Susan McIntosh, Bernard de Grunne suggère l’hypothèse selon laquelle « les statues en terre cuite représentaient les dieux des anciens habitants des sites abandonnés. Chaque dieu avait sa propre posture, dans laquelle il devait être vénéré… Chaque posture correspondait à une prière corporelle. » (ibid, 2014, p. 44)
L’homogénéité stylistique du corpus suggère la main d’un seul artiste ou atelier, possiblement en réponse d’une commande destinée à l’ornementation d’un autel ou d’un site dédié à une figure d’ancêtre mythique. La statue présente est comparable à deux autres, celle de l’ancienne collection Clyman et celle de l’ancienne collection Malcolm (ibid, 2014, n° 168-169). A l’instar de celles-ci, elle se distingue par la majesté imposante du personnage, l’élégance de sa pose et la sensibilité extrême du modelé.
The Laliberté sculpture is part of a very small body of works containing twenty or so objects. According to the chronology of Djenné styles, the said group has been identified by Bernard de Grunne as belonging to a ‘pre-classical period’ (Djenne-Jeno. 1000 ans de sculpture en terre cuite au Mali, Brussels, 2014, p. 237). Sculptures falling under this category are identified on the basis of naturalistic shaping of the anatomy and the finesse and subtlety of the various postures.
600 years after their creation, the exact function of these terra cottas remain somewhat of a mystery. Based on information provided by Mandé informers and on the basis of archeological reconstructions conducted by Roderick and Susan McIntosh, Bernard de Grunne suggested that these ‘terra cotta figures were effigies of the gods once worshipped by the inhabitants of this lost city. Each god had specific physical attributes that would indicate the appropriate type of worship’ (ibid, 2014, p. 44).
The stylistic homogeneity of this body of work does suggest that an artist or workshop was honouring commissions for private altars or for a sacred site built in honor of a mythical ancestor. The Laliberté figure compares favourably with two others, namely the one in the former Clyman collection and the one in the former Malcom collection (ibid, 2014, no. 168-169.). This piece stands out on account of its majestic attributes, the elegant body posture and the extreme care in creating a visually compelling sculpture.
Il importe de distinguer deux thématiques prisées par les artistes de l’ancienne culture Djenné soit, les figures humaines, souvent assises au sol, et arborant un grand nombre de parures, d’armes et de scarifications et d’autre part, le registre zoomorphe en grande partie orienté vers les effigies de serpents et les figures équestres.
La statue présentée ici s’inscrit stylistiquement dans un corpus restreint de figures Djenné dont moins d’une vingtaine d’exemplaires sont connus à ce jour. Dans la chronologie globale des différents styles Djenné identifiés, ce groupe a été classifié par Bernard de Grunne sous la dénomination de « style préclassique » (Djenne-Jeno. 1000 ans de sculpture en terre cuite au Mali, Bruxelles, 2014, p. 237). Les sculptures appartenant à ce corpus se distinguent des autres notamment par leur interprétation naturaliste de l’anatomie, la délicatesse des traits, le modelage tout en rondeurs, la subtilité des courbes de leur posture.
La fonction de ces terres cuites, plus de 600 ans après leur création, reste mystérieuse. En se basant sur des informations recueillies auprès des informateurs Mandé, et les reconstituions archéologiques menées par Roderick et Susan McIntosh, Bernard de Grunne suggère l’hypothèse selon laquelle « les statues en terre cuite représentaient les dieux des anciens habitants des sites abandonnés. Chaque dieu avait sa propre posture, dans laquelle il devait être vénéré… Chaque posture correspondait à une prière corporelle. » (ibid, 2014, p. 44)
L’homogénéité stylistique du corpus suggère la main d’un seul artiste ou atelier, possiblement en réponse d’une commande destinée à l’ornementation d’un autel ou d’un site dédié à une figure d’ancêtre mythique. La statue présente est comparable à deux autres, celle de l’ancienne collection Clyman et celle de l’ancienne collection Malcolm (ibid, 2014, n° 168-169). A l’instar de celles-ci, elle se distingue par la majesté imposante du personnage, l’élégance de sa pose et la sensibilité extrême du modelé.