Lot Essay
This zoomorphic Lobala idiophone once beat out the rhythms of dances or ritual ceremonies, and may even have been used to send messages. This instrument shows the artist’s mastery: the curved structure of the work is enhanced by the geometric triangular patterns which adorn the edge of the drum and by the rhombic shape at the top of each leg. The piece is perfectly balanced by its appendages, which fit into the slit and extend from it to represent the tail and head of what is probably a buffalo. The artist’s formal invention makes this example one of the most triumphant of a scant corpus. The entire surface of the instrument shows a brown patina that attests to decades of use.
For analogous examples, refer to the one from the former Pierre Dartevelle collection published in Dartevelle, V. and Plisnier, V., Pierre Dartevelle et les arts premiers. Mémoire et continuité, vol. II, Milan, 2021, p. 357; or the one kept at the Royal Museum for Central Africa, inv. no. MO.0.0.36413, presented at the Brussels International Exhibition of 1897.
Cet idiophone zoomorphe lobala rythmait les danses ou encore les cérémonies rituelles voire permettait la transmission de messages. Cet instrument témoigne de la maîtrise de l’artiste : la structure galbée de l’œuvre est sublimée par les motifs géométriques triangulaires ornant le pourtour du tambour et par les motifs rhombiques présents sur le haut des pattes. L’œuvre présente un parfait équilibre par les extrémités agencées dans la continuité de la fente du tambour et révélant la queue et le haut du corps d’un probable buffle. L’invention formelle de l’artiste fait de cet exemplaire, du rare corpus, l’un des plus réussis ; l’instrument offre une patine brune présente sur l’ensemble de sa surface qui atteste des décennies d’utilisation.
Pour des exemples analogues, voir celui de l’ancienne collection Pierre Dartevelle publié Dartevelle, V. et Plisnier, V., Pierre Dartevelle et les arts premiers. Mémoire et continuité, Milan, vol. II, 2021, p. 357 ou encore celui conservé au Musée Royal de l’Afrique Centrale, inv. n° MO.0.0.36413, présenté à l’Exposition Internationale de 1897 à Tervuren.
For analogous examples, refer to the one from the former Pierre Dartevelle collection published in Dartevelle, V. and Plisnier, V., Pierre Dartevelle et les arts premiers. Mémoire et continuité, vol. II, Milan, 2021, p. 357; or the one kept at the Royal Museum for Central Africa, inv. no. MO.0.0.36413, presented at the Brussels International Exhibition of 1897.
Cet idiophone zoomorphe lobala rythmait les danses ou encore les cérémonies rituelles voire permettait la transmission de messages. Cet instrument témoigne de la maîtrise de l’artiste : la structure galbée de l’œuvre est sublimée par les motifs géométriques triangulaires ornant le pourtour du tambour et par les motifs rhombiques présents sur le haut des pattes. L’œuvre présente un parfait équilibre par les extrémités agencées dans la continuité de la fente du tambour et révélant la queue et le haut du corps d’un probable buffle. L’invention formelle de l’artiste fait de cet exemplaire, du rare corpus, l’un des plus réussis ; l’instrument offre une patine brune présente sur l’ensemble de sa surface qui atteste des décennies d’utilisation.
Pour des exemples analogues, voir celui de l’ancienne collection Pierre Dartevelle publié Dartevelle, V. et Plisnier, V., Pierre Dartevelle et les arts premiers. Mémoire et continuité, Milan, vol. II, 2021, p. 357 ou encore celui conservé au Musée Royal de l’Afrique Centrale, inv. n° MO.0.0.36413, présenté à l’Exposition Internationale de 1897 à Tervuren.