NICOLAS DE LARGILLIERRE (PARIS 1656-1746)
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NICOLAS DE LARGILLIERRE (PARIS 1656-1746)

Saint Barthélemy

細節
NICOLAS DE LARGILLIERRE (PARIS 1656-1746)
Saint Barthélemy
huile sur toile
92,5 x 74 cm (36 1⁄2 x 29 in.)
來源
Probablement l'un des apôtres peints par Nicolas de Largillierre (1656-1746) pour sa maison de la rue Geoffroy-l'Angevin ; son inventaire après-décès du 26 mars 1745 (G. de Lastic, 'Nicolas de Largillierre, documents notariés inédits', Gazette de Beaux-Arts, juillet 1981, p. 25, n°71 (comme 'St Barthelemy').
Probablement vente Cabinet de M. Largillière (sic), Peintre du Roi, Recteur, Directeur & Chancelier de l'Académie Royale de Peinture & de Sculpture, Paris, rue Saint Honoré, au Roi des Indes, 14 janvier 1765, lot 12 (comme 'Cinq Tableaux du même représentant des Apôtres, de 2 pieds 9 pouces de haut sur 2 pieds 3 pouces de large, tant avec bordure, que sans bordure').
Collection Willy Kock, Amsterdam, Pays-Bas, 1968 (comme 'Greuze').
Vente Arcole, hôtel Drouot, Paris, 17 décembre 1990, lot 45 (comme 'attribué à Ubaldo Gandolfi').
Collection Pierro Corsini, Monte-Carlo, Monaco, 1996.
Collection prince de la Tour d'Auvergne, France (selon le catalogue de vente de 2008, op. cit. infra).
Collection particulière, Grande-Bretagne, 2003-2004.
Vente Néret-Minet & Tessier, Paris, 16 avril 2008, lot 8 (comme 'Nicolas de Largillierre', reproduit en couleurs en couverture).
Collection particulière, France.
出版
A.-J. Dézallier d'Argenville, Abrégé de la vie des plus fameux peintres, Paris, 1762, IV, p. 301 (comme 'huit têtes d'apôtres').
G. Pascal, Largillierre, coll. 'L'art français', Paris, 1928, p. 48 et p. 78, n°213 (comme 'douze apôtres').
T. W. Gaehtgens, J. Lugand, Joseph-Marie Vien. Peintre du Roi (1716-1809), Paris, 1988, p. 143, sous le n°63.
S. Perris-Delmas, 'À la Une', La Gazette de l'Hôtel Drouot, 11 avril 2008, 14, p. 5.
Anonyme, 'Un Largillierre enlevé !', La Gazette de l'Hôtel Drouot, 25 avril 2008, 16, p. 43.
展覽
Paris, musée Jacquemart-André, Nicolas de Largillierre, Peintre du Grand Siècle, 14 octobre 2003-30 janvier 2004, n°15.
注意事項
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更多詳情
NICOLAS DE LARGILLIERRE, SAINT BARTHOLOMEW, OIL ON CANVAS

Nicolas de Largillierre (1656-1746), along with his contemporary Hyacinthe Rigaud (1659-1743), epitomises French portraiture in the grand siècle.

Whilst the latter dedicated himself to a royal clientele, our painter catered to the highly lucrative demands of the high bourgeoisie, financiers and politicians. Whilst the religious nature of our painting makes it stand out within the painter’s oeuvre, this half-length representation of the apostle Bartholomew -whose attributes, the knife and St Matthew’s gospel, evoke both his role as a preacher and his martyrdom- can be nonetheless linked to the painter’s genre of predilection.

This naturalistic depiction of a man bathed in divine light was only fully attributed to the painter by Dominique Brême in 2003, on the occasion of the exhibition held at the musée Jacquemart-André in Paris, as he attached our painting to a series of apostles which decorated the artist’s home on rue Geoffroy-l’Angevin. Following this argument, our saint would have been painted -like the four other holy figures mentioned in the inventory of Largillierre’s possessions made up after his death (G. de Lastic, op. cit., p. 25)- for the artist’s personal enjoyment, use and perhaps devotion. Within the body of fully autograph works with which the artist lived, paintings with a religious theme dominate. They adorned the walls of his richly decorated home, whose furniture and decorative objects, which included pedestal and console tables, pier glass, tapestries and musical instruments, was described by Dézallier d’Argenville (1680-1765).

This painting, dated to 1710-1715, illustrates the artist’s eclectic mixture of influences. Trained in Antwerp by Rubens’ (1577-1640) school of colourists, he discovers through his travels the paintings of Antoon van Dyck (1599-1641) as well as the pictures of the Bolognese school centred around Annibal Carrache (1560-1609). The difficulty that art historians have had in dating and attributing our picture is a testimony to its originality within the context of the classical aesthetic of the French school in the first half of the 18th century.

The three variants of this composition testify to the picture’s contemporary popularity. One is by Joseph-Marie Vien (1716-1809), and is held in the musée Francisque Mandet in Riom. Another version, exhibited at the musée d’Art et d’Histoire of Geneva, is attributed to Gaetano Gandolfi (1734-1802), whilst the third is in the collections of the musée des beaux-arts of Arras. Previously believed to be by Jean Jouvenet (1644-1717), this last variant is probably autograph.

榮譽呈獻

Pierre Etienne
Pierre Etienne International Director, Deputy Chairman of Christie's France, Old Master Paintings

拍品專文

Nicolas de Largillierre (1656-1746) partage avec Hyacinthe Rigaud (1659-1743) le titre de ‘portraitiste du Grand Siècle’.

Si ce dernier était davantage consacré à la clientèle royale, notre peintre répondait aux commandes fort lucratives de la grande bourgeoisie, des financiers et des parlementaires. Le caractère religieux de notre peinture détonne dans le corpus du peintre, mais cette représentation à mi-corps de l’apôtre Barthélemy – dont les attributs, le couteau et l’Évangile selon Matthieu évoque la prédication et le martyre du saint – s’approche de son genre de prédilection.

Cet homme aux traits réalistes, baigné dans une lumière au caractère divin, ne fut rendu à l’artiste par Dominique Brême qu’en 2003, à l’occasion de l’exposition au musée Jacquemart-André à Paris. Celui-ci reconnaît dans ce tableau l’un des apôtres ornant l’élégante demeure parisienne du peintre, rue Geoffroy-l’Angevin. Dans cette logique, le saint aurait été peint – comme probablement quatre autres portraits de saints repris dans l’inventaire après décès (G. de Lastic, op. cit., p. 25) – par l’artiste pour son propre usage. Parmi les tableaux autographes avec lesquels il vivait, les tableaux religieux étaient les plus nombreux. Ceux-ci ornaient les cimaises de sa maison richement décorées : guéridons, consoles, boiseries, trumeaux de glace, tapisseries et instruments de musique sont repris dans la description faite par Dézallier d’Argenville (1680-1765).

Ce tableau, situé dans les années 1710-1715, témoigne des influences éclectiques du peintre. Formé à Anvers par les disciples de l’école rubénienne des coloristes, ses voyages et rencontres lui font également découvrir les portraits d’Antoon van Dyck (1599-1641) et l’école bolonaise autour d’Annibal Carrache (1560-1609). La difficulté des historiens d’art à attribuer et dater ce tableau témoigne de son originalité dans le contexte de l’esthétique classique de l’école française de la première moitié du XVIIIe siècle.

La reprise de cette composition à trois reprises suggère la célébrité du tableau à l’époque. Nous connaissons en effet une version de Joseph-Marie Vien (1716-1809), conservée au musée Francisque Mandet de Riom, une copie attribuée à Gaetano Gandolfi (1734-1802) exposée au musée d’Art et d’Histoire de Genève et enfin une troisième version probablement autographe au musée des beaux-arts d’Arras (autrefois connue sous le nom de Jean Jouvenet (1644-1717)).

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