拍品專文
En 1724, le marquis Henri Camille de Beringhen (1693-1770) est nommé Premier Écuyer de la Petite Écurie du Roi et donc en charge des chasses du souverain. Oudry (1686-1755) l'avait peint deux ans auparavant dans un subtil portrait du personnage accompagné de son chien et de trophées de chasse (Washington, National Gallery of Arts, inv. 1994.14.1). Certainement très satisfait du talent d'Oudry dans le rendu vif des animaux, le marquis introduisit Oudry au Roi de France qui en fit le peintre privilégié de ses chasses, commandant même à l'artiste des portraits de ses chiens pour son château de Compiègne. C'est à Oudry que l'on doit les singuliers portraits canins de 'Lise', 'Turlu', 'Cadet' ou encore 'Hermine', chiens de Louis XV, dont les tableaux sont aujourd'hui conservés au château de Fontainebleau.
Son talent dans la représentation des animaux fit de lui un peintre très réclamé par une clientèle aimant décorer pavillons de chasse et autres somptueuses demeures de portraits d'animaux.
Notre tableau représentant cette chienne à l'arrêt devant un faisan faisait partie d'une série de quatre dont un des éléments se trouve aujourd'hui conservé au château de Wilhelmshöhe à Cassel, et deux autres au château royal de Stockholm (Opperman, op. cit., n°P. 242 et P. 244). Conservé dans l'atelier d'Oudry et proposé par l'artiste à 400 livres chaque, ces tableaux servaient à Oudry à promouvoir son art en exposant aux amateurs de passage ce qu'il savait maîtriser le mieux.
Nous remercions Hal N. Opperman d'avoir confirmé l'attribution de notre tableau à Jean-Baptiste Oudry sur base d'un examen direct de l'oeuvre (en 2017) et de l'aide apportée à la rédaction de cette notice.
Son talent dans la représentation des animaux fit de lui un peintre très réclamé par une clientèle aimant décorer pavillons de chasse et autres somptueuses demeures de portraits d'animaux.
Notre tableau représentant cette chienne à l'arrêt devant un faisan faisait partie d'une série de quatre dont un des éléments se trouve aujourd'hui conservé au château de Wilhelmshöhe à Cassel, et deux autres au château royal de Stockholm (Opperman, op. cit., n°P. 242 et P. 244). Conservé dans l'atelier d'Oudry et proposé par l'artiste à 400 livres chaque, ces tableaux servaient à Oudry à promouvoir son art en exposant aux amateurs de passage ce qu'il savait maîtriser le mieux.
Nous remercions Hal N. Opperman d'avoir confirmé l'attribution de notre tableau à Jean-Baptiste Oudry sur base d'un examen direct de l'oeuvre (en 2017) et de l'aide apportée à la rédaction de cette notice.