拍品專文
L’exemplaire de Madame de Pompadour de l’une des plus belles réalisations de l’imprimerie française du XVIIIe siècle. Le Mercure de France de juin 1704, annonçant la parution prochaine des planches, décrivait son histoire éditoriale : « personne n’ignore que la Galerie du Palais d’Orléans, communément appellé Luxembourg, passe pour un chef-d’œuvre de peinture ; cette Gallerie est du fameux Rubens…Tous les Etrangers qui sont venus en France, & qui ont vû cette Gallerie en ont eté charmez, & ont esté surpris en même temps de ce que l’on ne l’avoit pas fait graver ; c’est ce qui a excité M. Nattier Peintre…à chercher les moyens de donner un si grand ouvrage au public, en le faisant graver ». Si la Couronne attendit près d’un siècle pour autoriser la plus large diffusion du cycle de Rubens, par le truchement de la gravure, c’est peut-être parce que ce cycle avait été pensé comme une apologie allégorique de la vie et des actes de Marie de Médicis, une figure hautement conflictuelle (Images du Grand Siècle, cat. 47).
L’éditeur fit d’abord paraître les six premières planches, puis les suivantes deux à deux, « afin de satisfaire à l’empressement de ceux qui en demandent tous les jours ». Ces estampes comptent parmi les chefs-d’œuvre de la gravure et de l’imprimerie française du XVIIIe siècle.
L’éditeur fit d’abord paraître les six premières planches, puis les suivantes deux à deux, « afin de satisfaire à l’empressement de ceux qui en demandent tous les jours ». Ces estampes comptent parmi les chefs-d’œuvre de la gravure et de l’imprimerie française du XVIIIe siècle.