LUSTRE DE LA FIN DE L'EPOQUE EMPIRE
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LUSTRE DE LA FIN DE L'EPOQUE EMPIRE

PREMIER QUART DU XIXe SIECLE

細節
LUSTRE DE LA FIN DE L'EPOQUE EMPIRE
PREMIER QUART DU XIXe SIECLE
En bronze ciselé et doré et cristal, à vingt-quatre bras de lumière sur deux rangs, à décor de courses de char, orné au centre d'une amphore et sommée de palmettes, monté à l'électricité ; quelques manques et remplacements à la cristallerie
H.: 149 cm. (58 1⁄2 in.) ; D.: 117 cm. (46 in.)
來源
Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry (1798-1870) pour le Grand Salon du Château de Rosny-sur-Seine;
Vente Pierre-Marie Rogeon, Paris, 18 octobre 1993, lot 107;
Galerie Gismondi, Paris, 1995.
出版
P. Verlet (dir.), Styles, meubles, décors, II. Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1972, p. 149 (repr.)

Bibliographie comparative:
E. Dumonthier, Les Bronzes du Mobilier national. 2, Bronzes d’éclairage et de chauffage, Paris, 1910.
M.-F. Dupuy-Baylet, L'Heure, le Feu, la Lumière. Les bronzes du Mobilier national 1800-1870, Dijon, 2010.
注意事項
Veuillez noter que tous les lots seront transférés vers un entrepôt extérieur. Le retrait des lots sera possible à partir du 24 juin 2022. All items will be transferred to an offsite warehouse after the sale and will be available on 24 June 2022. Please refer to department for information about storage charges and collection details. The present lot has been classed by decree on the 6th September 1990 amongst the Monuments Historiques. Restrictions to its movement outside of the French territories therefore apply. Please contact the department for any further information. Ce lot est classé parmi les Monuments Historiques par décret du 6 septembre 1990. Il est notamment soumis à des restrictions quant à sa circulation hors du territoire français. Merci de contacter le département pour tout renseignement complémentaire.
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A LATE EMPIRE ORMOLU AND CRYSTAL TWENTY-FOUR BRANCH CHANDELIER, FIRST QUARTER 19TH CENTURY
拍場告示
Quelques restaurations sont à prévoir sur ce lustre et seront prises en charge par Christie's. Pour des informations complémentaires, n'hésitez pas à vous rapprocher du département givenchyauction@christies.com
Some restorations are required on this chandelier and will be undertaken by Christie's. For further information, please contact the department givenchyauction@christies.com

榮譽呈獻

Paul Gallois
Paul Gallois Head of European Furniture

拍品專文

Cet élégant lustre, que l’on peut rapprocher des productions de Claude Galle, Antoine Ravrio ou Lucien-François Feuchère, provient du château de Rosny. Ce dernier est la propriété de la duchesse de Berry, véritable ambassadrice du goût sous la Restauration qui meubla à la toute dernière mode ses appartements du pavillon de Marsan au palais des Tuileries que Rosny.

La duchesse de Berry (1798-1870)
Marie-Caroline de Bourbon, duchesse de Berry, était la fille du roi des Deux-Siciles et la petite nièce de Marie-Antoinette. A l’âge de 18 ans, elle épousa Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (1778-1820), fils aîné de Charles X. Elle partagea dès lors sa vie entre son appartement des Tuileries, le palais de l’Elysée et son château de Rosny. En 1820 son mari, héritier du trône de France, fut assassiné à Paris à sa sortie de l’Opéra de la rue de Richelieu, alors qu’elle était enceinte. Naîtra alors Henri, duc de Bordeaux puis comte de Chambord, « l’enfant du Miracle ». Son histoire toucha l'Europe entière et elle devint une des figures les plus populaires de l'époque romantique. En 1830, après la chute des Bourbons, elle fut contrainte à l’exil avec la famille royale, mais revint clandestinement en France en 1831 pour tenter de lever une armée contre-révolutionnaire afin d’assurer le trône à son fils, sans succès. La même année, elle épousa en seconde noce le comte Ettore Lucchesi-Palli. Trois enfants naîtront de cette union. En 1864 la duchesse s'installa en Autriche où elle vécut les dernières années de sa vie entre le château de Brunnsee et Venise, où elle avait acquis le palais Vendramin.
Femme admirée pour son courage et sa beauté, la duchesse de Berry fut également reconnue pour son brillant mécénat, en particulier pour les arts décoratifs : le style qui porte aujourd’hui le nom de son beau-père Charles X est ainsi parfois désigné dans certains ouvrages style de Berry. Elle fréquente assidûment les Expositions des produits de l’industrie, ancêtres des Expositions universelles, régulièrement organisées sous la Restauration, et commande de nombreux meubles, objets, bijoux, tableaux et livres pour ses résidences.

Le château de Rosny
Dans ses mémoires de 1851, la duchesse de Maillé affirme : « Rien ne peut être comparé au mobilier de Rosny : tous les étages et toutes les chambres sont également recherchés et soignés. Elle apporte en ce lieu qu’elle aime tout ce que le roi lui donne et tout ce qu’elle achète, de sorte que l’on peut dire que Rosny est encombré de meubles, mais il faut rendre cette justice à Madame qui le mérite, elle a fort bon goût. Tout chez elle est bien choisi. Elle a le sentiment du beau comme une italienne. »
C’est le 14 août 1818 que le duc de Berry acheta pour sa jeune épouse la terre et le château de Rosny aux Talleyrand-Périgord pour la somme de deux millions de francs. Le couple princier s'était installé en 1816 au palais de l’Elysée et Rosny devint leur résidence d’été. Ancienne demeure de Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559-1641), Rosny fut la résidence la plus appréciée du duc et de la duchesse, qui pouvaient y vivre à l’abri de l’étiquette de la Cour.
C’est après la mort de son époux en 1820 que la duchesse fréquenta le plus régulièrement Rosny. Le château inachevé du ministre d’Henri IV s’avéra rapidement trop petit et la duchesse y fit ajouter deux imposantes ailes en retour. Le décor et l’ameublement du château étaient d’un confort et d’un luxe inouïs, la princesse se fournissant auprès des plus grands artistes et artisans de son temps. Il semblerait que la duchesse favorisa le mobilier d’acajou reminiscent du style Empire jusqu’en 1824 pour par la suite céder au mobilier de bois clairs dont elle participe à créer l’engouement. On trouve ainsi des meubles en acajou,en frêne et en orme à l’instar de ceux qu’elle se fait livrer pour son appartement du pavillon de Marsan au Palais des Tuileries par Félix Rémond, Justine-Victoire Morillon et François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter.
A son départ en exil en 1831 le domaine fut vendu au banquier anglais Gérard Stone qui agit en tant que prête-nom pour sauvegarder les biens de la duchesse. Puis, le temps passant et le retour en France de Marie-Caroline devenant de plus en plus improbable en raison de son remariage et de son installation en Autriche, la duchesse organisa dès 1836 une première vente aux enchères publiques par Maître Bataillard à l’hôtel Drouot. Le château et son mobilier subsistant fut définitivement vendu le 16 décembre 1840 au comte Le Marois, maire de Rosny.

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