SUITE DE SIX CHAISES À LA REINE D'ÉPOQUE LOUIS XVI
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SUITE DE SIX CHAISES À LA REINE D'ÉPOQUE LOUIS XVI

ESTAMPILLE DE GEORGES JACOB, DERNIER QUART DU XVIIIE SIÈCLE

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SUITE DE SIX CHAISES À LA REINE D'ÉPOQUE LOUIS XVI
ESTAMPILLE DE GEORGES JACOB, DERNIER QUART DU XVIIIE SIÈCLE
En hêtre mouluré, sculpté et laqué gris, le dossier droit à colonnes engagées, les pieds en console feuillagée, quatre chaises estampillées 'G. IACOB', couverture de velours de soie vert et galons de Decour dont deux à motifs gauffrés; restaurations aux bouts de pieds
H.: 90 cm. (35 1⁄4 in.) ; L.: 50 cm. (19 1⁄2 in.)
Georges Jacob, reçu maître en 1765
Literature
Bibliographie comparative :
A. Forray-Carlier, Le mobilier du musée Carnavalet, Dijon, 2000, pp. 192-193
Special notice
Veuillez noter que tous les lots seront transférés vers un entrepôt extérieur. Le retrait des lots sera possible à partir du 24 juin 2022. All items will be transferred to an offsite warehouse after the sale and will be available on 24 June 2022. Please refer to department for information about storage charges and collection details.
Further details
A SUITE OF SIX LOUIS XVI GREY-PAINTED BEECHWOOD STAMPED BY GEORGES JACOB, LAST QUARTER 18TH CENTURY

Brought to you by

Paul Gallois
Paul Gallois Head of European Furniture

Lot Essay

Cette suite de six chaises est à rapprocher d’autres réalisations du célèbre menuisier Georges Jacob (1739-1814). Les pieds en console sont caractéristiques de son œuvre et font partie des innovations qui lui sont parfois attribuées. Témoignage du succès de ce modèle on trouvera également l’usage de ce type de pieds chez ses confrères non moins célèbres Claude-Louis Burgat ou Nicolas-Quinibert Foliot. Ces pieds sont visibles dans les productions de Jacob dès la fin du règne de Louis XV. La paire de fauteuils conservée au musée Carnavalet illustre cet usage vers 1760-1770, où nous retrouvons en effet un piétement complètement identique à notre présent lot (A. Forray-Carlier, Le mobilier du musée Carnavalet, Dijon, 2000, pp. 192-193). Plus tard vers 1780, Marie-Antoinette se fait livrer par le même ébéniste, pour le Petit Trianon, un fauteuil canné à l’assise pivotante comportant des pieds semblables particulièrement aboutis (Châteaux de Versailles et de Trianon, inv. V6553).

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