Lot Essay
Cette commode à deux vantaux, découvrant trois tiroirs à l’anglaise, s’intègre à un corpus de commodes et secrétaires livrés pour la cour impériale entre 1805 et 1810 par Jacob Desmalter, François Maigret, Charles-Joseph Lemarchand et Thomire-Duterme.
C’est sans doute à ce dernier qu’il convient d’attribuer cette commode, en collaboration avec Adam Weisweiler. Celui-ci, après avoir fourni parmi les plus beaux meubles de la fin du XVIIIe siècle, en lien avec le marchand-mercier Dominique Daguerre, poursuit sa collaboration avec l’association Daguerre-Lignereux après la chute de la monarchie. Au début du XIXe siècle, il est encore actif et s’associe très souvent avec la maison de bronzes Thomire-Duterme, ainsi qu’en attestent les sommes importantes dues par ces derniers à l’ébéniste, relevées dans l’inventaire après décès de l’épouse Weisweiler.
Cette commode s’intègre donc à un corpus de commodes à plinthe ornées de pilastres et de riches bronzes dorés. On retrouve cette composition dans une commode à trois vantaux en loupe de thuya et bronze doré conservée au Palazzo Reale de Naples (Lemonnier, op. cit.), dont les bronzes ornant les pilastres sont identiques à ceux de notre commode. Au titre des rapprochements stylistiques, il faut également mentionner le secrétaire plaqué en racine d’if, richement orné de bronzes dorés, livré par Thomire-Duterme en 1809 pour la salle de bains de l’impératrice Joséphine au château de Fontainebleau (F 3873) : les panneaux latéraux sont ornés de Renommées identiques à celles des vantaux de notre commode.
C’est sans doute à ce dernier qu’il convient d’attribuer cette commode, en collaboration avec Adam Weisweiler. Celui-ci, après avoir fourni parmi les plus beaux meubles de la fin du XVIIIe siècle, en lien avec le marchand-mercier Dominique Daguerre, poursuit sa collaboration avec l’association Daguerre-Lignereux après la chute de la monarchie. Au début du XIXe siècle, il est encore actif et s’associe très souvent avec la maison de bronzes Thomire-Duterme, ainsi qu’en attestent les sommes importantes dues par ces derniers à l’ébéniste, relevées dans l’inventaire après décès de l’épouse Weisweiler.
Cette commode s’intègre donc à un corpus de commodes à plinthe ornées de pilastres et de riches bronzes dorés. On retrouve cette composition dans une commode à trois vantaux en loupe de thuya et bronze doré conservée au Palazzo Reale de Naples (Lemonnier, op. cit.), dont les bronzes ornant les pilastres sont identiques à ceux de notre commode. Au titre des rapprochements stylistiques, il faut également mentionner le secrétaire plaqué en racine d’if, richement orné de bronzes dorés, livré par Thomire-Duterme en 1809 pour la salle de bains de l’impératrice Joséphine au château de Fontainebleau (F 3873) : les panneaux latéraux sont ornés de Renommées identiques à celles des vantaux de notre commode.