L'UNE DE LA FIN DE L'ÉPOQUE EMPIRE, VERS 1815, L'AUTRE PLUS TARDIVE

Cette paire d’appliques s'inscrit parfaitement dans le corpus des modèles de cariatides utilisées dans les bronzes d’éclairage sous l’Empire, à l’image de celles livrées par Pierre-Philippe Thomire et consorts pour les résidences impériales. Citons par exemple les appliques également monumentales de la salle à manger de l’impératrice au château de Compiègne (dont les Renommées surplombent cette fois le bouquet de lumière) et quantité de candélabres en bronze patiné et doré ornés d’une Renommée portant des bras de lumière, dont le Mobilier national conserve plusieurs exemplaires ayant figuré dans les palais de Compiègne, de Fontainebleau ou de l’Élysée.